ROUS Joseph, Nicolas, Bonaventure (ROUS Joseph [de Prades])

Par André Balent, Pierre Chevalier

Né le 28 mai 1881 à Prades (Pyrénées-Orientales), mort le 30 juillet 1974 à Ax-les-Thermes (Ariège) ; avocat à Toulouse, Reims et Paris ; militant du Parti socialiste SFIO ; conseiller général de Prades (1925-1941 ; 1949-1955) ; député des Pyrénées-Orientales (1932-1941).

Joseph Rous sur le front, 30 janvier 1918. À gauche de la photographie.
Joseph Rous sur le front, 30 janvier 1918. À gauche de la photographie.
Archives départementales des Pyrénées-Orientales, 96 J 260

Il ne faut pas confondre Joseph Rous, député et conseiller général de Prades (Pyrénées-Orientales avec son homonyme originaire de Puyvalador (Pyrénées-Orientales) (Voir Rous Joseph- [de Puyvalador]*). Tous deux affiliés à la SFIO, ils sont souvent confondus dans nombre d’articles, ouvrages et index abordant des thématiques de l’histoire contemporaine des Pyrénées-Orientales.

Fils de Louis Rous, né à Prades le 1er octobre 1855 et de Marie Sabater, née à Prades le 1er octobre 1857, Joseph Rous était issu d’une famille de petits industriels et épiciers en gros de Prades, sous-préfecture, et petit centre urbain du Conflent (Pyrénées-Orientales). Il suivit des études de droit à l’université de Toulouse (Haute-Garonne) où il obtint sa licence en juillet 1903. Inscrit au barreau de la cour d’appel de Toulouse, il fut lauréat de la faculté de droit et de la conférence des avocats. En 1908, il soutint une thèse de doctorat de droit qui avait pour sujet Les sociétés.

Durant la même période, il fit son service militaire au 12e régiment d’Infanterie, en refusant le bénéfice de l’article 23 qui lui permettait d’échapper au service en tant qu’étudiant en droit et de l’article 21 qui l’aurait dispensé du service en tant que frère d’un engagé.

Joseph Rous adhéra au Parti socialiste de France à Toulouse mais n’y fit qu’un bref passage. En 1910, il rejoignit le Parti socialiste SFIO et devint correspondant et rédacteur du Midi socialiste de Toulouse. A cette époque, il ne s’intéressait guère à son Roussillon natal. Inscrit ensuite au barreau de Paris, il fut, à partir de 1913, directeur du Journal spécial des sociétés françaises par actions, fonction qu’il continua d’assurer après la guerre. Il fut également auteur et éditeur d’un Annuaire général des sociétés françaises par actions et des principales sociétés étrangères.

Joseph Rous fit une glorieuse Première Guerre mondiale dans le 12e régiment d’infanterie. Cité à plusieurs reprises à l’ordre du jour du régiment comme de la division, il fut décoré de la Croix de guerre avec palme et de la Légion d’honneur. Il adhéra en 1919 à la 11e section socialiste de Paris. Mais, peu avant le congrès de Tours, il rallia les rangs de la section de Prades. Il avait en effet contribué à la fondation ou à la reconstitution de sections locales. En 1922, il s’inscrivit au barreau de Reims pour travailler dans le cabinet d’avocats de Paul Marchandeau, sous-secrétaire d’État, puis ministre, en attendant qu’il revienne aux affaires de justice. Joseph écrivait aussi dans le quotidien rémois de Paul Marchandeau, L’Éclair de l’Est. Dans la presse et au barreau on l’appelait Joseph Rous-Sabater selon la tradition catalane. Il devint en 1928 bâtonnier de l’ordre des avocats de Reims. Il n’allait revenir au barreau de Paris qu’après son élection comme député des Pyrénées-Orientales (1932).

Candidat dans le canton de Prades pour le renouvellement partiel des conseils généraux du 19 juillet 1925, Joseph Rous obtint 1 429 voix au second tour de scrutin contre le candidat républicain de droite. Au congrès de la Fédération socialiste des Pyrénées-Orientales, le 9 août 1925, en se prononçant contre la participation de la SFIO au ministère Painlevé, il s’opposa à Jean Payra alors leader incontesté de la SFIO catalane. Dès 1926, il siégea à la commission administrative fédérale. Aux élections cantonales du 18 octobre 1931, il fut réélu conseiller général de Prades par 1 362 voix contre 1 349 au docteur Lavail, conservateur, maire de Prades.

Peu avant les élections législatives de 1928, Joseph Rous participa à la tentative de Michel Boix et de Jean Font de constituer dans la circonscription de Prades des cercles « d’Avant-garde » qui regroupaient « les militants de gauche et d’extrême-gauche, sans distinction de parti ». Dès 1932, ces cercles créaient un journal à périodicité variable, L’Avant-garde qui appelait à l’unité des partis ouvriers face à la poussée fasciste, à la décolonisation de l’Andorre. Joseph Rous n’approuvait certainement pas tout ce qui était écrit dans le journal mais le cautionnait par le maintien de sa signature au bas des éditoriaux. Après février 1934 et le revirement de l’Internationale communiste et de la SFIO le journal L’Avant-Garde et les cercles du même nom perdirent leur caractère unitaire, bien que précurseurs de la doctrine unitaire comme de nombreux autres mouvements en France, car ils ne pouvaient peser que d’un trop faible poids. Ils devinrent des annexes de la SFIO pradéenne puis de la gauche socialiste des Pyrénées-Orientales lorsque s’organisa une opposition contre Jean Payra. Joseph Rous y écrivait régulièrement des éditoriaux dans un style percutant, souvent polémique en appelant à une révolution sociale qui, pour « détruire le capitalisme », devait passer par « l’Union nationale sous le signe de l’anticapitalisme avec tous les anticapitalistes sincères, avec tous les travailleurs ».

Candidat de la Fédération socialiste SFIO dans la circonscription de Prades aux élections législatives des 1er et 8 mai 1932, Joseph Rous arriva en seconde position, il bénéficia du report des voix radicales et d’une bonne partie des voix communistes du 1er tour et l’emporta avec 9 348 voix contre 8 740 à René-Victor Manaut.

En revanche, la liste « antifasciste des intérêts communaux, des travailleurs et de la paix » qu’il conduisait fut battue aux élections municipales du 5 mai 1935. A partir des années 1934-1935, Joseph Rous s’affirma comme principal leader de l’aile gauche de la Fédération socialiste. L’influence de son neveu Jean Rous* ne fut sans doute pas étrangère à son évolution.

Lors du congrès fédéral du 2 juin 1935, Joseph Rous fut élu délégué titulaire de la tendance de La Bataille socialiste à la commission administrative fédérale. Malgré les tentatives d’obstruction de Payra, il fut désigné, le 7 juillet 1935, secrétaire fédéral. Jean Payra, qui avait refusé de laisser constituer la commission administrative fédérale à l’issue du congrès du 2 juin, fit préparer et tenir par cette instance, où ses partisans demeuraient majoritaires, un nouveau congrès fédéral pour le 8 septembre 1935 au terme duquel il fut désigné, ainsi que son ami Georges Pézières, candidat de la SFIO aux élections sénatoriales. Joseph Rous et la tendance de la Bataille socialiste refusèrent ces décisions qu’ils considéraient comme illégales. Payra et ses partisans s’étaient selon eux mis en dehors du Parti socialiste et ne pouvaient désormais utiliser le sigle de ce parti. Joseph Rous, qui fut, de son côté, désigné également candidat aux élections sénatoriales par les sections et les militants de la fédération qui avaient voté avec la majorité du congrès du 2 juin 1935, s’en remit au conseil national de la SFIO qui devait se réunir à Paris les 17 et 18 novembre 1935.

La commission fédérale des conflits dirigée par Jean Payra l’exclut du parti pour s’être présenté aux élections sénatoriales (septembre 1935). Joseph Rous fit alors appel à la commission nationale des conflits. Mais celle-ci le suspendit de tous ses mandats à compter du 2 février 1936. Or la quasi-totalité des sections socialistes SFIO de la circonscription de Prades lui maintinrent leur confiance. En mars 1936, la commission fédérale des conflits l’exclut sans l’avoir entendu. Toutefois, dès le 9 février les sections socialistes SFIO de la circonscription le désignèrent comme candidat aux élections législatives des 29 avril et 3 mai 1936. Il se présenta avec l’étiquette de « candidat de Front populaire désigné par les sections socialistes SFIO et sympathisants de la circonscription de Prades ». Il fut élu au second tour, malgré la présence, au premier d’un candidat "officiel" de la SFIO, Georges Ferlat parachuté de l’Hérault.

Joseph Rous avait été, comme on l’a vu, dès 1932 et plus encore au lendemain des événements de février 1934, un fervent partisan du Front unique puis du Front populaire. Il fut le seul militant en vue qui prit des initiatives concrètes pour l’unité d’action avec le Parti communiste. Aussi la popularité de Joseph Rous dépassait-elle largement les sections socialistes SFIO de la circonscription de Prades, les cercles d’Avant-Garde et la tendance de La Bataille socialiste. Il apparaissait comme étant le candidat de Front populaire ayant le plus de chances de l’emporter.

Au 1er tour de scrutin (29 avril 1936) Joseph Rous arriva largement en tête de tous les candidats des partis du Front populaire avec 5 307 voix. Le candidat de droite recueillit pour sa part 7 429 suffrages. Le Parti communiste avait, en dépit des pressions de la SFIO « officielle » et de son candidat, Ferlat, annoncé que son candidat, André Gendre, se désisterait en faveur de Joseph Rous si celui-ci se plaçait en tête des candidats du Front populaire. Fort de l’appui du Parti communiste, Joseph Rous put l’emporter au second tour avec 9 262 voix contre 9 055 à Manaut. Bien que réélu député, il fut exclu de la SFIO le 3 octobre 1936 par la commission nationale des conflits.

En février 1937, les sections socialistes qui l’avaient soutenu furent dissoutes. Elles créèrent peu après une Union des sections socialistes SFIO des Pyrénées-Orientales (voir Gabriel Escarra) dont Joseph Rous était le principal dirigeant. Bientôt transformée en Fédération socialiste SFIO des Pyrénées-Orientales, cette union, qualifiée de « dissidente » par la SFIO officielle tint son congrès à Prades, le 4 avril 1937 : elle revendiquait trente-deux sections implantées dans tous les cantons du département, sauf ceux de Céret et de Prats-de-Mollo. Elle tint un congrès le 11 juillet 1937 en présence de quatorze maires, adjoints ou élus cantonaux ; quarante-huit sections y étaient représentées. Joseph Rous fut désigné par ce congrès comme candidat aux élections sénatoriales du 25 juillet 1937. Le cercle d’Avant-garde de Prades qui n’était plus alors qu’une annexe de la « nouvelle » fédération soutint également sa candidature. Lors de ce scrutin, il affronta notamment Joseph Parayre, socialiste SFIO officiel.

Mais les tendances de gauche de la SFIO étaient loin de soutenir unanimement Joseph Rous. Elles n’approuvaient plus une opposition qui faisait trop figure de règlement de compte personnel. Cette attitude était sans doute plus vraie pour la Gauche révolutionnaire que pour celle de La Bataille socialiste. Pour cette dernière tendance (du moins telle qu’elle existait en 1935), on trouvait des « roussistes » et des « payratistes » convaincus. Dans la Gauche révolutionnaire, on n’avait plus confiance en Rous. Des pivertistes militaient dans l’une et l’autre fédération, mais leur choix était plutôt fonction de l’implantation de l’une ou l’autre fédération dans telle ou telle localité.

Dans les deux fédérations, il existait un courant favorable à l’unité. La mort de Jean Payra en mai 1937, favorisa leur réunification. Celle-ci devint effective à la suite d’une réunion à laquelle assistaient des délégués des deux fédérations (22 août 1937). Les « dissidents », parmi lesquels Joseph Rous, retrouvaient tous leurs droits au sein du Parti socialiste SFIO. Il se représenta aux élections cantonales dans le canton de Prades, le 10 octobre 1937 et recueillit 1 597 voix.

L’activité parlementaire de Joseph Rous se développa dans plusieurs directions. Il défendit les intérêts écono-miques de sa circonscription (mines de fer du Conflent, économie montagnarde, viticulture avec la question de l’assainissement du marché des vins, défense des personnels des entreprises des voies ferrées d’intérêt local). Son souci pour la vie agricole du Conflent l’amena à s’y impliquer ; il fut, ainsi, président du syndicat du canal de Bohère. Par son action, Joseph Rous contribua pour une large part à l’amélioration de l’irrigation des Pyrénées-Orientales. Pendant la guerre civile espagnole, il eut l’occasion de prendre à plusieurs reprises la parole à la Chambre, notamment en 1938, après que des avions italiens eurent lâché quelques bombes en territoire français, en Cerdagne, tout près de la frontière, puis il proposa une loi d’amnistie pour les Français appelés pour leur service actif entre le 19 juillet 1936 et le 1er janvier 1939 qui combattaient en Espagne et qui sont considérés comme déserteurs ou insoumis. Ses interventions sur l’Espagne et son soutien au gouvernement légal contre l’entreprise franquiste aidée par l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste lui valurent une haine féroce sur les bancs de l’extrême droite. La confrontation du 10 mars 1939, d’une rare violence verbale, mettant aux prises Joseph Rous, Charles Tillon et Prosper Môquet avec Jean Ybarnégaray, Philippe Henriot et Xavier Vallat traitait de l’accueil des Républicains espagnols.

En juillet 1940, Joseph Rous fut l’un des quatre-vingt parlementaires qui refusèrent de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Son action politique qui s’était caractérisée par un soutien sans faille au Front populaire et à l’Espagne républicaine lui avait valu bien des inimitiés. Dès le 19 juillet 1940, à Prades, il fut agressé par un fasciste. Sa famille aussi fit les frais de son vote ; son frère ainé, François fut exclu de la commission départementale du ravitaillement, tandis que Louis son plus jeune frère fut licencié de l’entreprise Violet de Thuir (Byrrh), où il était commercial. Par un hasard administratif, il fut cependant invité à participer aux réunions départementales préparatoires à la création du Conseil national. Il n’y donna pas suite. À partir de novembre 1940, il résida à Ax-les-Thermes (Ariège) d’où était originaire sa femme. Il se rendait parfois, de manière semi-clandestine, dans les Pyrénées-Orientales. Suspect aux yeux des autorités vichyssoises, Joseph Rous était très peu libre de ses déplacements. Il réussit toutefois à contacter Louis Noguères, député socialiste SFIO des Pyrénées-Orientales qui, de sa résidence surveillée de Florac (Lozère), travaillait à la reconstitution clandestine du Parti socialiste SFIO. En mai 1941, Joseph Rous écrivit dans Le Midi socialiste.
Durant les années de résidence surveillée et d’occupation à partir de novembre 1942, J. Rous accueillait les résis-tants individuels et les aidait au passage clandestin de la frontière franco-espagnole et à la propagande sous toutes les formes. En août 1944, il fut appelé à Foix pour participer aux combats de la Libération.

A partir de 1944, Joseph Rous participa à nouveau, de manière très active, à la vie politique des Pyrénées-Orientales. Membre du Parti socialiste SFIO, il eut des heurts assez vifs avec le nouveau secrétaire de la section de ce parti à Prades, Jean Font. Il fut réélu au conseil général des Pyrénées-Orientales, dans le canton de Prades, en mars 1949. Au 1er tour, il dut affronter non seulement Jean Teulière, cheminot et maire communiste de Villefranche-de-Conflent, mais aussi Jean Font qui, bravant la discipline du Parti socialiste SFIO, s’était présenté contre lui. Au second tour, il fut élu avec 3 205 voix contre 2 510 à Jean Teulière sur qui s’étaient portées les voix de Jean Font.

En 1955, Joseph Rous ne représenta pas sa candidature au conseil général. Il cessa par la même occasion de cotiser à la SFIO. C’est durant cette période qu’il fit éditer les deux documents « historiques » sur la Catalogne que sont Catalogne française et Guiffre d’Arria. Ces deux textes tentent de montrer les origines de la Catalogne pour le premier au travers des connaissances de l’époque et les relations entre deux États dont l’un se crée parce que l’autre État l’abandonne. Joseph Rous décrit alors ce que devraient être de tout temps les relations d’égalité entre tous les États. Alors que l’Europe se met difficilement en place, il insiste sur le côté essentiellement humain des relations inter États peut-être à l’inverse de cette construction européenne qui s’amorce.

Joseph Rous se maria à Paris le 24 octobre 1924 avec Catherine Gendre originaire d’Ax-les-Thermes (Ariège). Le couple n’eut pas d’enfant. Son neveu Jean Rous, militant trotskiste, fut son attaché parlementaire. Il existe une rue Joseph-Rous à Prades.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article129867, notice ROUS Joseph, Nicolas, Bonaventure (ROUS Joseph [de Prades]) par André Balent, Pierre Chevalier, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 10 décembre 2018.

Par André Balent, Pierre Chevalier

Joseph Rous sur le front, 30 janvier 1918. À gauche de la photographie.
Joseph Rous sur le front, 30 janvier 1918. À gauche de la photographie.
Archives départementales des Pyrénées-Orientales, 96 J 260
Joseph Rous à Toulouse, début du XXe siècle
Joseph Rous à Toulouse, début du XXe siècle
Archives départementales des Pyrénées-Orientales, 96 J 260
Joseph Rous, député des Pyrénées-Orientales
Joseph Rous, député des Pyrénées-Orientales
Horace Chauvet, op. cit., 1934

ŒUVRE : — Le Pays catalan de France, Paris, Imprimerie du Journal des sociétés françaises,1934. — Le Charme historique des Pyrénées-Orientales. — La Dynastie des Joffre et les monuments de style roman du Xe au XIIe siècle, Paris, Journal spécial des sociétés, 1935, 7 p. — Guiffre d’Arria (drame historique en trois actes), Prades, 1955. — Catalogne française, Paris, éd. Maillol, 1952, édition revue d’une causerie à Radio-PTT, Paris, 1933. — "Alguns aclariments sobre el problema de les aigües", Sant Joan i Barres, Perpignan, 1968, pp.19-21 [en catalan]. — Préface de La Vie agricole du canal de Bohère de Félix Mercader, 1933.

SOURCES : Arch. Dép. Pyrénées-Orientales, série M non classée, cabinet du préfet, liasse 109 ; 96 J 7 fonds Jean Rous ; 1 R 456, registre matricule f°n°908 ; 123 EDT 35, Arch. Com. de Prades aux ADPO, années 1939-1944. — Le Cri catalan, 1909-1930 ; état civil, acte de naissance de Joseph Rous. — L’Avant-Garde (Prades), 1932-1939. — Roger Bernis, Les Pyrénées-Orientales sous la IVe République, Thèse, Montpellier, 1971. — Horace Chauvet, La politique roussillonnaise (de 1870 à nos jours), Perpignan, 1934. — Pierre Chevalier, « Joseph Rous 1936-1940. Un second mandat entre espoir et échec », Études Roussillonnaises, XVIII, Perpignan, 2001, pp. 231-241. — Pierre Chevalier, « ‘‘Tous les hommes valides de ma famille étaient partis à la guerre’’ ou la ‘‘Grande Guerre’‘ dans la famille Rous », Le Midi Rouge, bulletin de l’Association Maitron Languedoc-Roussillon, 24, 2014, pp. 23-27. — Léo Figuères, Jeunesse militante, chronique d’un jeune communiste des années 1930-1950, Paris, 1971. — Jean Viallet, Histoire de Prades, Prades, 1959. — Le Monde, 1er août 1974. — La Dépêche du Midi, 1 et 3 Août 1974 — Témoignages de Jean Font et Pierre Serre (1974) recueillis par André Balent. — Témoignage de René Parent recueilli le 31 octobre 1990 par Pierre Chevalier.

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