ROUX Marius

Marius Roux, militant des Cuirs et Peaux, assista comme délégué au XVIIIe congrès national corporatif — 12e de la CGT — et à la 5e conférence des Bourses du Travail tenus au Havre du 16 au 23 septembre 1912. Élu secrétaire de la Fédération des Cuirs et Peaux en septembre 1913, il abandonna cette fonction en août 1914 parce qu’il était mobilisé en usine. Il retrouva le secrétariat en mai 1918 aux côtés d’Henri Dret* — voir aussi Vézole*, élu à l’unanimité, il fut régulièrement reconduit dans ses fonctions. En 1922, il fut délégué au XIe congrès (Strasbourg 25-28 septembre), s’y prononça pour l’unité syndicale en une seule fédération et dénonça les pièges du Front unique. Pendant de longues années, Marius Roux fut permanent appointé.

En 1930, il fut élu au Conseil supérieur du travail par 615 voix sur 659 suffrages exprimés. Secrétaire du syndicat confédéré de la Sellerie, il était également secrétaire à la Fédération CGT des Cuirs et Peaux et parties similaires pour laquelle il effectuait de fréquentes tournées de propagande en province. Membre de la commission administrative de la CGT, et aussi de la commission exécutive, il collaborait régulièrement à son quotidien, Le Peuple. Délégué titulaire de la CGT au Conseil supérieur de l’enseignement technique, ses sympathies politiques allaient au Parti socialiste SFIO.

L’un des trois secrétaires de la Fédération des Cuirs au moment de l’unité, il ne retrouva pas de responsabilité au bureau mis en place après 1936. De 1921 à 1928, Marius Roux avait été conseiller ouvrier prud’homme de la Seine.