ROUX Sylvain, Vital

Fils d’Eugène, ouvrier mineur, et de Marie, née Vernaire ou Verneyre, ménagère, Sylvain Roux était manoeuvre quand il fut engagé à Clermont-Ferrand pour la fin de la guerre en décembre 1916.
Il fut affecté spécial aux usines Michelin de Clermont-Ferrand à compter du 6 mai 1926 jusqu’en août 1928. Il habita en 1925 à Riom (Puy-de-Dôme), puis cla cité Michelin de La Chaux en 1926. Il fut affecté spécial aux mines de Brassac-les-Mines (Puy-de-Dôme) à compter de 1930, affecté de nouveau comme boiseur dans ces mêles mines en 1938. Il habitat Auzat-sur-Allier à partir de 1928.

Le 5 janvier 1919 il avait épousé Jeanne Fournier à Auzat-sur-Allier (Puy-de-Dôme).

Il adhéra au Parti communiste en 1937. En décembre de la même année il était secrétaire de la cellule communiste d’Auzat-sur-Allier La Combelle. Il fut élu au comité régional du PCF du Puy-de-Dôme en 1939 alors qu’il était secrétaire de la section du secteur.

Il fut arrêté le 6 décembre 1939 à Auzat-sur-Allier. Affecté spécial, il était accusé, avec René Guffroy, mineur de Champagnac-les-Mines (Cantal) en 1937, d’avoir le 4 décembre "propagé des mots d’ordre communistes" et d’avoir effectué "des manœuvres tendant à nuire à la défense nationale".

Roux et Guffroy furent condamnés par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand le 29 mars 1940 à cinq ans de prison et 1 000 francs d’amende. Leur condamnation fut annulée par la cour d’appel de Riom le 8 février 1945.

Les deux hommes furent déportés dans le convoi parti de Toulouse le 30 juillet 1944 vers Buchenwald. Ils moururent tous les deux en déportation.

Son nom figure sur le monument aux Morts d’Auzat-la-Combelle.