Par Jean-Michel Brabant
Cinéaste, Léopold Sabas se rendit à Moscou en juin 1933 à l’Olympiade du théâtre ouvrier avec le groupe Octobre. Il signa, en février 1934, un appel d’intellectuels favorables au Front unique antifasciste. Ancien militant communiste, il écrivit, en juin, une lettre de sympathie à La Vérité, organe de la Ligue communiste qui regroupait les partisans de Trotsky. Suivant les consignes de ce dernier, il adhéra au Parti socialiste en septembre et milita au groupe bolchevik-léniniste (voir David Rousset*). En 1935, il devint membre de son comité régional parisien. Exclu de la SFIO à la fin de l’année, il adhéra au Parti ouvrier internationaliste créé en juin 1936. Il accompagna, le 5 août, l’un de ses principaux dirigeants, Jean Rous* (voir Jean Rous dt Civis*), à Barcelone.
Léopold Sabas représenta son parti dans quelques réunions publiques, notamment en juin 1937 aux côtés des militants de l’ex-Étoile nord-africaine. Il participa, en janvier 1938, à la rédaction de La Lutte ouvrière.
Au début de l’Occupation, il collabora avec Louis Rigaudias* à la parution d’un petit périodique ronéoté, La Nation libre.
Par Jean-Michel Brabant
SOURCES : Arch. PPo. 45. — La Vérité, 16 février et juin 1934. — La Lutte ouvrière, 8 août et 18 décembre 1936, 5 mars et 17 juin 1937, 6 janvier 1938. — La Crise de la section française de la LCI, Paris, 1936-1939. — J. Rabaut, Tout est possible, Paris, 1974.