Par Claude Pennetier
Né le 1er février 1885 à Saverdun (Ariège) ; instituteur ; militant communiste ; déporté.
Instituteur à Saint-Girons (Ariège), Paul Saint-Alary fit la Première Guerre mondiale comme capitaine au 259e régiment d’infanterie puis au 113e. Il fut pressenti comme candidat socialiste aux élections législatives de novembre 1919 mais refusa. Saint-Alary était membre du comité fédéral socialiste et président de l’Association départementale autonome des membres de l’enseignement public. Il fut élu en 1921 au conseil départemental de l’enseignement avec 146 voix. Démissionnaire, il fut réélu en 1922 avec 286 voix.
Paul Saint-Alary avait adhéré au Parti communiste après le congrès de Tours (décembre 1920) et siégea au comité fédéral.
Résistant, sans doute dans le réseau Françoise à Toulouse, Paul Saint Alary fut arrêté par la la police allemande et déporté en avril 1944 dans le convoi dit "des tatoués" . Il passa par Auschwitz puis fut incarcéré à Buchenwald, d’où il est revenu en 1945.
Il fut directeur d’école avant de prendre sa retraite. L’école où il a enseigné à Saint Girons porte maintenant son nom : Groupe scolaire Paul Saint Alary.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Le Travailleur socialiste, 1919-1920. — L’Ordre nouveau, 13 mai 1921. — École émancipée. — l’Humanité, 18 mars 1922. — Renseignements communiqués par Marie-France Quenouille.