SALGE Augustin

Fils de Madeleine Grégori, légitimé par mariage, Augustin Salge fut employé à la Compagnie du gaz de Nice (Alpes-Maritimes) et prit part, en février-mars 1921, à la grève de l’Éclairage. Devenu secrétaire du syndicat CGTU du Gaz de Nice, il fut secrétaire adjoint de l’Union départementale unitaire en 1924 puis trésorier en 1928-1929. Les rapports de police le présentaient alors comme sympathisant communiste. Augustin Salge adhéra au Parti communiste et succéda à Édouard Debrovitch comme secrétaire de la cellule n° 8 de Nice en 1932. Il siégeait au bureau du rayon départemental.

En juin 1937, il fut élu suppléant au comité fédéral à l’issue du XVe congrès de la Fédération CGT de l’Éclairage, tenu à Lyon. L’année précédente, il avait été délégué au congrès fédéral d’unité à Toulouse (28-29 février-1er mars 1936) et membre de la commission de vérification des mandats. Augustin Salge était resté trésorier de l’Union départementale réunifiée après décembre 1935. Il conserva cette fonction en 1938.

Interné administrativement à la suite d’un arrêté préfectoral du 19 mars 1940, il fut arrêté à Nice ainsi qu’une vingtaine de militants. Envoyé d’abord au camp de Saint-Maximin (Var) comme d’autres militants des Alpes-Maritimes, il fut transféré à Chibron (commune de Signes, Var) à l’ouverture de ce camp, le 20 juin 1940. À la dissolution du camp, il fut transféré dans celui de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) le 16 février 1941. Après sa libération, il participa à la Résistance dans le réseau américain Pearl Harbour (OSS).
Après la Seconde Guerre mondiale, Augustin Salge fut élu administrateur titulaire du Conseil central des œuvres sociales (CCOS) du 14 décembre 1947 à sa dissolution en février 1951.