SANIER Étienne, Edmond

Étienne Sanier fut successivement petit exploitant maraîcher, ouvrier plâtrier puis ouvrier agricole. Il adhéra en 1927 au Parti communiste. Secrétaire de la cellule locale depuis 1932, il fut candidat en 1934 et 1936 aux élections cantonales dans le canton d’Aniane. En 1936, il était également secrétaire du syndicat CGT des ouvriers agricoles.

Mobilisé en 1939, il fut réformé au début de 1940. Il fut l’objet d’un arrêté préfectoral d’internement administratif le 29 mai et arrêté le 6 juin pour activité communiste. Il était alors jardinier-viticulteur. Il fut envoyé au camp de Chibron (commune de Signes, Var) qui fut ouvert le 20 juin. À la dissolution du camp, il fut transféré dans celui de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) le 16 février 1941, d’où il fut libéré le 29 avril 1942. Il reprit aussitôt contact avec le PC et le Front national et participa à des actions du maquis Bir Hakeim (AS) commandé par Jean Capel, puis de la formation locale de FTP.

À la Libération, Étienne Sanier devint président de la délégation spéciale et, en avril 1945, il fut élu maire. Il fut réélu à ce poste en 1947, 1953, 1959, 1965, 1971 et 1977. Il devint conseiller général en 1958 et fut réélu en 1964, 1970 et 1976. En 1962, il avait été candidat suppléant aux élections législatives dans la circonscription de Montpellier-Lodève.