Né le 6 septembre 1894 à Saint-Martial-de-Gimel (Corrèze), mort le 5 août 1944 à Saint-Pardoux-la-Croisille (Corrèze) ; ajusteur ; militant socialiste.
Fils d’un maçon et d’une cultivatrice, Bernard Sauvarie, ajusteur à la Manufacture d’armes de Tulle, était en 1932 l’un des dirigeants de l’organe officieux de la Fédération socialiste, La Voix corrézienne, créée en mai 1929 par Brigouleix* et Roger Tintignac*. Il fut élu en 1937 au conseil d’arrondissement dans le canton de Tulle-Sud. En 1939, il était secrétaire de la Fédération SFIO de la Corrèze et responsable du journal.
Pendant l’Occupation, il aurait été membre de l’AS (Armée secrète).
Bernard Sauvarie mourut le 5 août 1944 à Saint-Pardoux-la-Croisille. Son état civil porte la mention : « Mort pour la France ». Son mon figure sur le monument aux mors de sa commune.
D’après les chercheurs de Corrèze, il semble acquis que ce militant socialiste a été exécuté par un commando FTP le 5 août 1944.
SOURCE : Philippe Hanen, Le PC et la SFIO pendant le Front Populaire en basse et moyenne Corrèze (1934-1939), Mémoire de Maîtrise, Paris I, 1975. - Etat civil. — Renseignements communiqués par les Arch. Dép. Corrèze.