SAUVIAT Cyrille [SAUVIAT Auguste, Marie, Cyrille]

Par Alain Dalançon

Né le 31 octobre 1886 à Bonnefond (Corrèze), mort le 3 mars 1962 à Hendaye (Basses-Pyrénées/Pyrénées Atlantiques) ; instituteur puis professeur d’EPS ; militant syndicaliste du SNI, militant socialiste, conseiller général.

Cyrille Sauviat appartenait à une fratrie de cinq enfants dont la mère Marie, Anne Magoutier était sans profession, et le père Jacques Sauviat, était instituteur. Cette situation familiale lui permit d’obtenir une demi-bourse pour être élève à l’école primaire supérieure de garçons d’Uzerche (Corrèze) en 1900, où il réussit au concours d’entrée à l’Ecole normale d’instituteurs de Tulle (Corrèze). À sa sortie, il effectua son service militaire en 1905-1906.

Après avoir été instituteur stagiaire à Neuilly-Plaisance (Seine-et-Oise) entre 1906 et 1908, il réintégra la Corrèze où il se maria le 10 août 1908 à Condat avec Jeanne Berthe Zapalska, institutrice avec laquelle il eut deux enfants.

En 1908-1909 il était instituteur à Saint-Ybard puis l’année suivante à Uzerche où il allait accomplir toute sa carrière, comme instituteur puis comme professeur adjoint à l’EPS.

Mobilisé en août 1914 au 7e régiment d’infanterie, il fut fait prisonnier en avril 1915 et rapatrié en décembre 1918 et démobilisé en mars 1919.

Admissible en 1920 au certificat d’aptitude à l’inspection primaire, il devint instituteur adjoint, délégué à l’EPS pour l’enseignement des lettres en 1921. En 1928 il fut nommé comme professeur adjoint enseignant l’histoire-géographie et l’instruction lcivique.

Militant du Syndicat national des institutrices et instituteurs, il était le secrétaire de la section départementale en 1929 et au début des années 1930, avant Pierrefitte de Meyssac en 1933-1934 et Marcel Champeix.

Militant socialiste, il fut l’un des vingt élus « antifascistes » aux élections municipales de mai 1935 et devint adjoint au maire d’Uzerche, Jacques Reinier. Il fut également élu conseiller général du canton d’Uzerche en 1937, succédant à Léonard Champeix, le père de Marcel, et le demeura jusqu’en 1940. Comme le maire, il fut privé de son mandat par le gouvernement de Vichy. A partir de 1938, comme ancien combattant, il demanda une retraite anticipée pour raison de santé. Mais pour l’obtenir, selon le décret du 21 avril 1939, il fallait être né avant le 25 mars 1886. Il l’obtint en janvier 1942.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article130624, notice SAUVIAT Cyrille [SAUVIAT Auguste, Marie, Cyrille] par Alain Dalançon, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 16 mars 2019.

Par Alain Dalançon

SOURCES : Arch. Nat., F17/24928. . Dép. Corrèze, état civil, registre matricule, renseignements. — JO, lois et décrets, 29 avril 1900. — L’Ecole libératrice, 1929-1935 ; L’Humanité, 10 mai 1935. — Philippe Hanen, Le PC et la SFIO pendant le Front Populaire en basse et moyenne Corrèze (1934-1939), Mémoire de Maîtrise, Paris I, 1975. — Notice non signée du DBMOF. — Notes de Jacques Girault.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable