Par Claude Pennetier
Né le 9 août 1896 à Paris (VIIIe arr.) ; employé de commerce ; coopérateur ; militant socialiste ; conseiller municipal de Colombes (Seine, Hauts-de-Seine).
Fils d’une journalière, Henri Savarit était inspecteur à l’Union des coopérateurs. Adhérent de la section socialiste SFIO du XXe arr. de Paris depuis 1925, il quitta la capitale en 1930 pour Colombes (Seine) où il devint membre de la section socialiste locale. A ce titre, il fut élu le 12 mai 1935 (deuxième tour, 22e sur 34) conseiller municipal sur la liste d’Union antifasciste conduite par le communiste Élie Bruneau. Non sans difficulté car 15 candidats de la liste républicaine contestèrent l’élection de quinze élus dont Sabarit et le conseil de préfecture tenta un temps de leur donner raison.
Le conseil municipal fut suspendu pendant la guerre.
A la Libération, Henri Savarit retrouva son siège au sein du conseil municipal provisoire et se présenta sans succès aux élections municipales du 29 avril 1945 sur une liste à direction socialiste. Moins de deux ans plus tard, il décida de se retirer avec son épouse en Indre-et-Loire où ils habitaient toujours en 1991.
Il s’était marié le 22 septembre 1923 à Paris XIIIe arr., avec André, René Auzou, sténo-dactylographe, native de paris XVIIIe arr.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Dép. Seine, DM3 ; vers. 10451/76/1. — Journal de Saint-Denis, 13 juillet 1935. — Notes de L. Bonnel.