SCHMITT Georges, Gabriel

Par Jacques Girault

Né le 29 septembre 1907 à Pantin (Seine) ; ébéniste pour pianos, puis ouvrier en manufacture de Tabacs et de nouveau ébéniste ; militant communiste.

Fils d’un facteur de pianos et d’une mécanicienne, Georges Schmitt ne reçut aucun sacrement religieux. Son père fut tué au combat dès 1914 ; Georges Schmitt fut adopté par la Nation, le 19 avril 1918. Après avoir obtenu le Certificat d’études primaires, il devint ébéniste dans la fabrique de pianos Mussard à Saint-Ouen en 1921. Sa famille était composée de sympathisants ou de membres du Parti communiste.

Marié à Bondy en 1926 avec Madeleine Guy, femme de ménage (voir Madeleine Schmitt*), Georges Schmitt effectua son service militaire à Nancy en1927-1929. Après avoir habité à Bobigny, avec sa mère dans un lotissement de 1925 à 1930, il habita Villemomble de 1930 à 1935. Il s’installa définitivement à Bobigny en 1935 dans un pavillon qu’il fit construire sur le terrain que possédait sa mère.

Délégué du personnel dans son entreprise en 1936, Georges Schmitt, licencié en novembre 1937, fut embauché comme ouvrier temporaire à la Manufacture des tabacs de Pantin en janvier 1938. En octobre 1937, au retour des obsèques de Paul Vaillant-Couturier*, Georges Schmitt avait adhéré au Parti communiste et était membre du comité de la section de Bobigny en 1939.

Georges Schmitt, mobilisé en 8e BOA près de Dijon, réintégra en 1940 la Manufacture des tabacs de Pantin. L’année suivante, il entra dans la fabrique de pianos Pleyel à Saint-Denis. Désigné le 16 février 1943 pour travailler en Allemagne, il refusa de partir.

Georges Schmitt était secrétaire à l’organisation de la section communiste en 1948. Il travaillait dans la maison Hamm dans le VIe arr. et fut secrétaire du syndicat CGT des facteurs de pianos de 1951 à 1973.

Président de la commission de contrôle de la trésorerie de la section communiste, il fut candidat, sans succès, aux élections municipales de 1953 sur la liste « d’union ouvrière et démocratique de défense des intérêts communaux dans la paix et l’indépendance nationale ».

Georges Schmitt fut muté dans la cellule de son entreprise quand celle-ci se constitua. En 1977, il faisait partie de la section des Vétérans du Parti communiste de Bobigny.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article130739, notice SCHMITT Georges, Gabriel par Jacques Girault, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. Com. Bobigny. — La Voix de l’Est. — Rens. communiqués par les intéressés.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable