Par Roger Pierre
Représentant de commerce à Aubenas (Ardèche), puis négociant en vins au Teil ; militant communiste ; résistant.
Représentant de commerce à Aubenas (Ardèche), puis négociant en vins au Teil, François Silhol fut, le 12 décembre 1920, secrétaire du congrès socialiste du Teil, qui se prononça à une très forte majorité pour l’adhésion à la IIIe Internationale. Après avoir démissionné en 1922 de la Ligue des droits de l’Homme, il fut, l’année suivante, nommé membre du bureau politique de la Fédération communiste de l’Ardèche et avait, en 1926, la responsabilité du secrétariat départemental du Secours rouge international.
François Silhol fut l’un des bailleurs de fonds de la « maison Martin » (voir Maurice Martin*). Les difficultés financières qui accablèrent en 1934 cette entreprise l’amenèrent à en prendre la direction et à imposer au personnel des mesures qui entraînèrent une grève et le départ de douze militants communistes ou sympathisants, dont Jules Thomas*. François Silhol fut alors exclu et dénoncé par le bureau régional du PC comme « un patron bourgeois de combat ». Il garda pourtant ses convictions et, sous l’Occupation, il combattit dans les FTP avec le grade de lieutenant.
Par Roger Pierre
SOURCES : L’Humanité, éd. Gard-Ardèche et éd. du Midi, 1922-1923. — La Provence ouvrière et paysanne, 1926. — Le Travailleur alpin, 1934. — A. Demontès, L’Ardèche martyre, Largentière, 1946, p. 32-115.