Né le 10 septembre 1900 à Paris (XXe arr.), mort le 18 mai 1979 à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) ; manœuvre puis gardien de square ; militant communiste puis du PSOP ; résistant ; militant syndicaliste FO.
Fils d’un briqueteur, Albert Snacken était manœuvre. D’abord attiré par le Parti communiste, il s’en détacha pour adhérer en 1938 au Parti socialiste ouvrier et paysan dont il fut le secrétaire de section à Montreuil-sous-Bois (Seine).
En 1941, il adhéra au groupe « l’Insurgé » fondé à Lyon (voir Marie-Gabriel Fugère), puis passa avec des amis au groupe « Libérer et fédérer » fondé à Toulouse. Son pseudonyme était Albon.
Toujours domicilié à Montreuil, Albert Snacken, gardien de square près du pont Sully à Paris (IVe arr.), militait à partir de 1948 au syndicat Force ouvrière de la préfecture de la Seine. Il assura le secrétariat de l’Union locale FO de Montreuil pendant quinze ans. Mis à la retraite pour invalidité en 1963, il dirigea la section FO des vieux travailleurs de Montreuil.
À partir de 1975, Albert Snacken participa à la constitution du Comité européen pour la défense des opprimés. L’action se limita à l’envoi de lettres de protestation contre la répression au Brésil, en Espagne, en URSS et en Roumanie. Utilisant les statuts du PSOP d’avant-guerre, il tenta sans plus de succès de reconstituer ce parti et déposa, en 1978, une déclaration à la préfecture de Seine-Saint-Denis en tant que président.
Albert Snacken s’était marié en 1927 et en 1962.
SOURCES : Juin 36. — Témoignages recueillis par L. Bonnel.