Secrétaire général de la Chambre syndicale des cuisiniers de Paris.
En 1924, Solé était secrétaire général de la Chambre syndicale des cuisiniers de Paris. En 1938, il fut candidat à la commission exécutive de l’Union des syndicats de la région parisienne lors du congrès de 7-9 avril mais ne fut pas élu.
Solé apparaît comme un homme d’une solide culture : il cite Jean-Christophe de Romain Rolland à un moment, puis — de manière critique — les classiques de la cuisine à un autre. Il défend une ligne pratique dont un des buts est l’amélioration des conditions de travail dans les cuisines parisiennes. Dans ce cadre, il établit des contacts au-delà du milieu ouvrier et noue des relations avec des journalistes.
SOURCES : l’Humanité, 14 février 1924. — Le Travailleur parisien, avril 1938. — Notes de Martin Bruegel.