SORBON Henri

Employé puis contremaître dans une compagnie d’électricité à partir de 1906-1907, Henri Sorbon fut élu en octobre 1905 secrétaire du syndicat de la Seine, secteur électrique. Il en devint secrétaire général après 1911 et appartint également au conseil général de la Fédération CGT de l’Éclairage, à l’issue de son IVe congrès (septembre 1913 à Bordeaux). De 1918 à 1921, il siégea avec V. Passerieu* et Henri Prêté* à la section électricité de la Fédération. Le 11 mai 1920, il donna l’ordre de grève aux employés et contremaîtres des secteurs électriques de la Seine dans une circulaire qui se terminait par ces mots : « Tous debout, camarades, pour la nationalisation ». Mais la grève fut un échec : les électriciens et les gaziers durent reprendre le travail le 18 mai sans avoir obtenu le moindre résultat, peut-être parce que c’était la première fois qu’avait été lancé dans les deux industries un mot d’ordre de grève nationale : Le thème de la nationalisation était-il mobilisateur ?

Au XVIe congrès confédéral de la CGT tenu à Lille en juillet 1921, Henri Sorbon fut remplacé par Louis Verdier*. Après la scission syndicale, il demeura secrétaire de son syndicat et fut également membre de la commission exécutive de la Fédération CGT de l’Éclairage à l’issue de la conférence-congrès qu’elle tint en juin 1922. Au congrès constitutif de l’Union des syndicats ouvriers confédérés de la Seine, il demanda que les secrétaires d’union ne soient pas rééligibles. Fin 1923, il céda la place à Marcel Prieur*.

Retraité en avril-mai 1930, il s’occupa de ses camarades retraités de la Seine.