SZUMLANSKI René [Paul, Gaston, Léopold, René]

Fils de Paul Marie Joseph Szumlanski, docteur en médecine, et de Eugénie Aymard, docteur en médecine comme son père, René Szumlanski quitta la Fédération SFIO du Cher après le congrès de Royan (juin 1938) pour former un groupe du Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP).

Médecin de l’hôpital de Vierzon, durant l’occupation, il semble s’être mis au service d’André Weill-Curiel premier envoyé du général de Gaulle en France occupée dans l’automne 1940, facilitant les passages de la ligne de démarcation (sa propriété étant en zone libre, il s’y rendait en voiture) et assurant des liaisons par courrier.

Conseiller municipal de Vierzon en 1945-1953, responsable des élus pour la SFIO en février 1952, il devint secrétaire de la Fédération SFIO du Cher, après Aimé Ancel, d’octobre 1945 à février 1952, date à laquelle il quitta la direction fédérale à la suite de dissensions internes. Il avait appelé à rejeter le rapport moral de Daniel Mayer au congrès fédéral d’août 1946.

Candidat aux élections cantonales de 1945 à Gracay, puis de 1949 à Vierzon, il se présenta aux suffrages des militants pour conduire la liste socialiste au Conseil de la République en novembre 1948. Mais les militants placèrent le Président du conseil général Pierre Blaisse en tête de liste. Szumlanski, en deuxième position, obtint 177 suffrages.

Il s’était marié le 12 juin 1934 à Paris (XVe arr.) avec Marie Louise Quincampoix, puis remarié le 28 septembre 1937 à Paris (XIIIe arr.) avec Jeanne Fernande Duteil.