TAÏB Roger, Georges, Michel [pseudonyme dans la Résistance : Marly]

Roger Taïb, ouvrier électricien à l’atelier des réparations (direction des constructions navales) de l’Arsenal maritime de Toulon, habitait la cité HBM Rodeillac où il militait dans l’association des locataires. En 1938, secrétaire-adjoint, puis secrétaire de la deuxième section du Parti communiste, il siégeait aussi dans le comité régional de l’organisation. Inscrit au carnet B, non affecté au début de la guerre, son internement fut demandé dès juillet 1940. Après un arrêté préfectoral du 4 septembre 1940, affecté au centre de séjour surveillé de Chibron (près de Signes, Var), il fut dirigé, le 14 février 1941, à la fermeture de ce camp, vers Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). Envoyé à Saint-Jean-de-Luz pour la construction du mur de l’Atlantique, il s’évada au début de 1943 et rejoignit le maquis FTPF des Maures à Sainte-Maxime au début de mai 1943. Muté comme commissaire (CTIR) aux opérations FTPF à Marseille en octobre 1943 (Faurite), puis dans le Gard après les arrestations d’avril 1944, colonel FFI à la Libération, il fut homologué comme capitaine et fut décoré de la Médaille de la Résistance le 15 octobre 1945.

Après la guerre, Roger Taïb s’occupa de l’association des "Amis des FTPF" jusqu’en 1952 tout en étant délégué à la propagande des Combattants de la Liberté, « mouvement national pour la défense des principes et des droits de la Résistance française ». Il quitta par la suite le Var pour vivre dans les Alpes-Maritimes.