TALANDIER Léon (ou TALLANDIER)

Par Jean Maitron, Claude Pennetier

Né le 1er mars 1893 à Neuvéglise (Cantal), mort le 26 février 1964 à Mozac (Puy-de-Dôme) ; garçon de café à Paris, puis cafetier, puis cultivateur ; militant syndicaliste.

fils d’un cultivateur, Léon Talandier (écrit par erreur Tallandier sur l’état civil) quitta la ferme à seize ans et travailla à Paris comme garçon de café. Engagé volontaire en 1913, il fit la guerre comme sergent au 105e régiment d’infanterie. Grièvement blessé, il revint de la guerre pacifiste et socialiste.

En 1923, Léon Talandier acquit un petit café-bar, 64 rue Rambuteau (Paris), qu’il exploita pendant douze ans. Tout en militant au Parti socialiste, il assura pendant sept ans le secrétariat du syndicat général des cafés-bars et liquoristes de Paris et fonda le Groupement de défense commerciale du IVe arr.

Léon Talandier revint vers 1935 exploiter sa propriété familiale dans le Cantal. Le Parti socialiste n’ayant jamais présenté de candidat dans la circonscription de Saint-Flour, l’ancien cafetier accepta une candidature de propagande pour les élections du 26 avril 1936. Il recueillit 668 voix sur 21 372 inscrits.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article131925, notice TALANDIER Léon (ou TALLANDIER) par Jean Maitron, Claude Pennetier, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010.

Par Jean Maitron, Claude Pennetier

SOURCE : Le Socialiste (Cantal), 1936.

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