TAVLITZKI Maurice (provisoire)

Nom d’origine russe, Tavlitski apparait à Paris depuis la naturalisation de Jusitin Tavlitzki (né le 17 avril 1872 à Wilna (Russie) et de Bascia Tavlitzki le 27 mai 1905. Elle était née le 27 juillet 1872 à Vasiliski (Russie). Il est possible que Manuel ait des liens de familles avec elle et avec son fils Manuel Tavlitzki, né le 1er janvier 1894 à Paris XIVe arr., mort le 22 juin 1939 à Paris XVe arr., prisonnier de guerre pendant la Première Guerre mondiale, employé de banque. Manuel était marié avec Henriette Capanovitz, mais son dossier militaire ne signale pas de mariage à l’époque de la guerre. On sait qu’il eut un enfant, Jean, le 7 mars 1921 à Paris. Un autre membre de la même famille, Moïse, né le 10 mai 1868 à Vasiliski (Russie, fut naturalisé le 5 novembre 1926.


Du 17 février 1935 au 7 février 1939, Maurice Tavlitzki, volontaire en Espagne républicaine, appartint comme lieutenant au 2e groupe d’artillerie lourde de la 14e Brigade internationale.

Sous l’Occupation, Maurice Tavlitzki participa à la Résistance.
Il fut officier français de liaison et interprète dans le régiment du Brigadier Général anglo-irlandais George Roupell à l’été 1940. Celui-ci expliqua qu’au cours de leur périple d’évasion, le Lieutenant Tavlitzki le quitta pour retourner à Paris en lui promettant de revenir et ainsi l’aider à être exfiltré de France. Il tint parole et le fit prendre en charge par des membres fdu réseau de Joseph Dubar de Roubaix, réseau belge du Nord de la France (Ali-France). Le Général fut caché pendant deux ans dans une ferme près de Rouen avec un Capitaine de son régiment, ils réussirent à gagner Toulouse avec de faux papiers fabriqués à Roubaix (un point d’attache du réseau Zéro-France) et furent ensuite pris en charge par Ponzan Vidal et ses guides depuis l’hôtel de Paris pour passer les Pyrénées et rejoindre Gibraltar.

Après la mort de Maurice Tavlitzki , sa veuve, domiciliée à Paris (XVe arr.), continua à cotiser à l’AVER