TENDERO Émile, Joseph, Auguste

Né le 13 août 1875 à Oran (Algérie) ; ouvrier meunier ; syndicaliste CGT de l’Alimentation et de la Seine.

Fils de José, menuisier et originaire d’Espagne, et de Joséfa Esclapez, sans profession et née à Oran, Émile Tendero était ouvrier à la boulangerie centrale des hôpitaux et hospices civils de Paris.

Depuis mars 1907 au moins, il était le secrétaire général du syndicat CGT des ouvriers meuniers, grainetiers et parties similaires de la Seine. Il assumait également les fonctions de gérant du journal Le Réveil, puis le Fraternel des meuniers et boulangers, organe mensuel officiel des syndicats ouvriers boulangers, meuniers et parties similaires et de représentant de la branche des meuniers au sein de la Fédération CGT de l’Alimentation. A la fin de la même année, il assumait toujours tous ces mandats.

Il fut élu en mai 1910 secrétaire général du syndicat des ouvriers et ouvrières à la journée de l’Assistance publique. Vers 1910, il fut trésorier de la Fédération de l’Alimentation. Il adhéra au Comité intersyndical d’action contre l’exploitation de la femme et assura les fonctions de gérant du trimestriel l’Oeuvre sanitaire. De tendance syndicaliste révolutionnaire, il fut délégué aux congrès nationaux de la CGT à Toulouse (1910) et au Havre (1912). Mobilisé à la boulangerie centrale des hôpitaux (Paris, Ve arr.), il fut délégué au comité confédéral pour les Unions départementales de la Nièvre et d’Alger et présida, en juillet 1918, le congrès des services de santé tenu à la maison des syndicats à Paris.

Demeurant, à la veille de 1914, 9, rue du Banquier, à Paris, XIIIe arr., ouvrier meunier, E. Tendero fut mobilisé à la Boulangerie centrale des hôpitaux, rue Scipion, Ve arr. ; il y était toujours affecté en février 1916. il fut délégué au comité confédéral pour les Unions départementales de la Nièvre et d’Alger et présida, en juillet 1918, le congrès des services de santé tenu à la maison des syndicats à Paris. En 1915, il avait été secrétaire de l’Union syndicale des ouvriers de l’Assistance publique, mais on ignore s’il conserva cette fonction longtemps. Il le fut, toutefois, encore en 1922.

Voir A.Bousquet*

Il s’était marié le 19 septembre 1901 à Clichy-sur-Seine (Seine, Hauts-de-Seine) avec Louise Lardinois.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article132152, notice TENDERO Émile, Joseph, Auguste , version mise en ligne le 28 mars 2015, dernière modification le 23 janvier 2019.

SOURCES : Arch. Nat. F7/ 13 053 et F7/13814. — Compte rendu des congrès. — Encyclopédie du Mouvement syndicaliste, Paris, 1912. — La Bataille syndicale, 26 mai 1915, 21 juillet 1918. — Arch. Dép. Paris, dissolution des syndicats, 1070 W, dossier 1168. — Le Réveil, puis le Fraternel des meuniers et boulangers, organe mensuel officiel des syndicats ouvriers boulangers, meuniers et parties similaires, de mars à décembre 1907 (BNF, Gallica). — Notes de Louis Botella. — Etat civil d’Oran (Arch. Nat. France d’Outre-mer, Aix-en-Provence).

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