TEYSSANDIER Hubert

Commerçant à Bergerac (Dordogne), franc-maçon, Hubert Teyssandier adhéra à la SFIO lors de la reconstitution de la section de Bergerac et présida en juin 1923 l’une des premières réunions publiques organisée par cette section. Il devait quitter rapidement la SFIO et bien qu’il restât indépendant, ses activités ultérieures le firent classer comme sympathisant communiste.

En 1927, un comité fut créé à Bergerac pour la commémoration du 10e anniversaire de la Révolution russe, regroupant le PC, l’Union locale unitaire, la FOP et l’ARAC. Il fut décidé d’envoyer deux délégués non communistes en URSS. Pressenti, Hubert Teyssandier accepta et d’URSS envoya de nombreuses lettres, très admiratives, qui furent publiées par l’hebdomadaire de la section communiste Justice. A son retour, il tint deux réunions de compte rendu à Bergerac même puis anima une tournée de réunions sur le même thème à travers le département.

En 1931, Hubert Teyssandier retourna en URSS en qualité de délégué du cercle des coopérateurs de Bergerac et, dans de nouvelles réunions, présenta ses observations. Il avait entre temps adhéré à l’Association des amis de l’Union soviétique. Il était également président de la section de Bergerac de l’ARAC, au nom de laquelle il intervint au meeting de protestation contre l’exécution de Sacco et Vanzetti, le 27 août 1927. Il fut, en outre, à partir de 1928, président de la Fédération départementale de la Ligue des droits de l’Homme.

Élu conseiller municipal de Bergerac en 1929, Hubert Teyssandier se représenta en 1935 sur une liste corporative qui fusionna au second tour avec la liste SFIO ; emportant alors la majorité avec le soutien du PC, élu lui-même en deuxième position sur l’ensemble des candidats, il fut désigné comme premier adjoint.