THIÉBAUT André

Par Yves-Claude Lequin

Militant du syndicat CGTU de l’enseignement du Jura, André Thiébaut tint le 12 janvier 1933 la première conférence de l’Union locale CGTU de Dole sur le thème : « L’Internationale des marchands de canons. » Membre de la Ligue internationale des combattants de la paix, il était également militant du comité Amsterdam-Pleyel. En juin 1934, il devint président de l’Étoile sportive doloise qui venait de se constituer et qui devait adhérer à la FST.

Militant socialiste, André Thiébaut appartint au comité électoral de la section socialiste de Dole constitué en vue des élections législatives d’avril 1936. Membre de la tendance Marceau Pivert* en 1937, il présenta une motion dans ce sens au congrès fédéral SFIO tenu à Dole en juillet 1937 ; il fut aussitôt délégué au congrès socialiste de Marseille (10-13 juillet 1937).

Sous l’Occupation, sans véritablement collaborer avec l’ennemi, il se compromit : pacifiste à tout prix et très cultivé, notamment dans le domaine musical et la psychanalyse, il établit des relations suivies avec des officiers allemands auxquels il aurait servi d’interprète. Arrêté à la Libération, il fut toutefois assez rapidement libéré.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article132425, notice THIÉBAUT André par Yves-Claude Lequin, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 24 janvier 2022.

Par Yves-Claude Lequin

SOURCES : Arch. Dép. Jura, M suppl. 46, M suppl. 271. — Le Semeur ouvrier et paysan, 21 janvier, 13 mai 1933 et 26 juin 1934. — Témoignages de J. Courtois et d’A. Barthélémy.

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