THOMAS Jules, Eugène, Thomas

Né le 3 avril 1861 à Carnoules (Var), fils d’un cultivateur, Jules Thomas, cultivateur lui-même, participa au congrès du Luc (23 décembre 1899) où fut fondé le Parti socialiste varois. Secrétaire de la section socialiste SFIO de Carnoules, président du Cercle de la démocratie sociale, il participa au comité central de soutien au candidat socialiste SFIO aux élections législatives de 1914. Délégué régulièrement dans les congrès fédéraux, il proposa le 12 décembre 1915 que le comité fédéral soit prorogé jusqu’à la fin des hostilités. Il fut surveillé particulièrement en 1917 en raison des activités du cercle (voir Alexandre Bertrand*).

A la fin de 1920, Jules Thomas choisit avec la majorité des militants carnoulais d’adhérer à la IIIe Internationale. Le congrès de la Fédération communiste du Var, le 12 mars 1922, le désigna comme membre du bureau fédéral. Selon le rapport de police du 14 janvier 1923, il venait de quitter la Ligue des droits de l’Homme. L’Humanité du 4 février 1924 le signalait comme responsable de la nouvelle section communiste. A la fin de l’année, toujours selon la police, il était le secrétaire de la cellule communiste de Carnoules. En juillet 1925, quand se constitua le syndicat des chasseurs, il en devint le secrétaire. Lors de la conférence du rayon communiste à Carnoules, il devint membre du bureau du nouveau rayon.

Père de six enfants, Jules Thomas mourut le 24 mars 1937 à Carnoules.