THOVERT Georges, Félicien

Fils de Jean Thovert, préparateur à la faculté des sciences de Lyon, et de Jeanne Morel, institutrice, Georges Thovert suivit des études secondaires puis fut admis à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm (Paris), au concours de 1916. Mobilisé en 1917 et envoyé au front en 1918, il fut blessé. Il n’intégra l’École qu’en 1919. Reçu à l’agrégation de mathématiques en 1921, il se maria à Lyon avec Jeanne porte et fut nommé à la rentrée scolaire suivante au lycée Carnot de Tunis. il revint en France en 1926 pour occuper jusqu’en 1930, un poste au lycée Carnot de Dijon (Côte-d’Or) avant d’être nommé à Lyon, successivement au lycée Ampère (1930-1937), puis au lycée du Parc (1937-1938).

Georges Thovert adhéra au Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire affilié à la Fédération générale de l’enseignement (CGT) en 1931. Au lycée Ampère, il fut secrétaire de la section syndicale de 1931 à 1933 et trésorier de 1932 à 1934. En 1935, après l’unification, il assura la direction départementale du Rhône de la FGE et fut délégué, jusqu’en 1939, à la commission administrative de la Bourse du Travail de Lyon.

De 1932 à 1935, il appartint en tant que membre associé au Comité d’action pour la SDN, puis, en 1936-1937, il apporta une contribution très active au Comité de vigilance des intellectuels antifascistes et donna des cours au collège du travail de Lyon, organisé par la CGT.

Mobilisé en 1939, fait prisonnier, il fut rapatrié en 1941, date à laquelle il reprit un poste au lycée Ampère jusqu’à sa retraite en 1963.

Après la Seconde Guerre mondiale, Georges Thovert fut trésorier académique du Syndicat national de l’enseignement secondaire (SNES) de 1944 à 1950, puis de la section départementale (S2) de 1950 à 1955, tout en assurant aussi la trésorerie de sa section d’établissement de 1946 à 1961 (sauf une interruption en 1950-1951). Au sein du SNES, il milita dans le courant B. Enfin en 1961-1962, il fut le secrétaire de la section SNES du lycée Ampère. Il participa de 1933 à 1963 à tous les congrès de son syndicat et prit une part active à la fusion du syndicat des collèges modernes et du SNES qui se réalisa en 1949.