TOUROUDE Georges

Né vers 1925, mort en 2009 ; gazier ; syndicaliste FO de région parisienne, gérant de Lumière et Force, secrétaire de la Fédération FO des industries de l’énergie électrique et du gaz (1963-1978), secrétaire du GNP, administrateur (1957-1979) et vice-président (1963-1977) du Comité de coordination des CMCAS.

Travaillant au GDF — d’abord au GGP (Groupement gazier parisien) puis à la DGPBP (Distribution du gaz de la proche banlieue parisienne) où il fut secrétaire du syndicat Force ouvrière —, Georges Touroude fut gérant de Lumière et Force, le journal de la Fédération FO des industries de l’énergie électrique et du gaz, de septembre 1956 à 1967 au moins. En sa qualité de gérant, il fut membre du bureau fédéral, de la commission exécutive et du comité fédéral, du Ve congrès (octobre 1956) au VIIIe inclus (décembre 1963). Puis du congrès suivant (novembre 1963) au XIIIe (septembre 1975), il fut élu secrétaire fédéral. Il fut notamment chargé du secteur Production thermique, où il fut remplacé par Gabriel Gaudy*, en 1978.
En 1967, Georges Touroude était un des responsables de la Caisse mutuelle complémentaire d’action sociale (CMCAS) de la Production et du transport Gaz de la région parisienne et, aux élections du 20 juin 1967, il avait été réélu au poste de vice-président du comité de coordination des CMCAS.
À l’issue du XVe congrès fédéral (novembre 1981), Georges Touroude fut élu secrétaire du groupement national des pensionnés (GNP) de la Fédération FO, fonction qu’il occupait toujours à l’issue du XVIIe congrès (La Baule, novembre 1987).
Lors du congrès confédéral d’octobre 1956, Georges Touroude vota en faveur de la motion minoritaire sur l’Algérie, qui réclama la libre détermination du peuple algérien à disposer de lui-même, un cessez-le-feu et des négociations rapides entre la France et les nationalistes algériens.
Au cours de celui de 1966, Georges Touroude soutint le contre-projet de résolution générale défendu par son collègue Gérard Langlet. Ce texte fut présenté par l’une des deux minorités s’exprimant parmi les délégués à ce congrès et qualifié de socialiste par les partisans de l’autre minorité.
Au plan interprofessionnel, il fut élu ou réélu, en avril 1964, au bureau de l’Union syndicale FO de la région parisienne.

Selon le témoignage de Gabriel Gaudy*, Georges Touroude était militant du PSU dans les années 1960.

Croix de guerre, Georges Touroude fut fait chevalier de la Légion d’honneur. Il reçut les insignes des mains de Pierre Bérégovoy*, le 9 septembre 1992, dans les locaux de la FNIEG-FO.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article132957, notice TOUROUDE Georges , version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 23 mai 2018.

SOURCES : Comptes rendus des congrès confédéraux FO de 1956 à 1961 et de 1969. — Lumière et Force, n° 55 (septembre-novembre 1956), 92 (décembre 1963-janvier 1964), 104 (octobre-décembre 1965), 118 (juillet-août 1967), 150 (janvier 1973), 191 (janvier 1982), 216 (novembre 1987), 291 (avril 2009). — Force Ouvrière, hebdomadaire de la CGT-FO, 28 février 1959, 22 avril 1964. — Entretien avec Gabriel Gaudy, février 2011. — Notes de Paul Boulland.

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