Membre du bureau régional communiste Garonne-Ariège, Fernand Trapy fut candidat aux élections cantonales d’octobre 1937 à Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne). Il y a sans doute identité avec Trapy, ouvrier de l’aviation à Toulouse, condamné à quatre mois de prison, le 7 juillet 1939, pour coups et blessures. Le 2 décembre 1938, il avait participé à une manifestation syndicale devant l’usine Mondran, pour demander la levée du lock-out. Au cours d’une bagarre deux journalistes furent frappés, l’un d’eux accusa Trapy qui affirma au contraire les avoir protégés. Il ne fut pas emprisonné, sa peine étant amnistiée.
Selon Marcel Thourel, Fernand Trapy était responsable du service d’ordre pour la région Garonne-Ariège en 1938-1939 et membre du comité régional du Parti communiste.
SOURCES : La Voix du Midi, 1937-1939. — Rens. de Marcel Thourel.