TRICHARD Pierre dit MAUR Pierre

Par Maurice Moissonnier

Né le 26 octobre 1893 à Belley (Ain), mort le 27 mars 1952 à Olioules (Var) ; ingénieur-électricien.

Fils d’un quincaillier, Pierre Trichard, ingénieur-électricien, avait été réformé le 8 juillet 1915. Tuberculeux, il ne pouvait pas travailler. À la fin de la guerre, il s’engagea dans la lutte politique. Secrétaire adjoint du groupe lyonnais du Comité pour la IIIe Internationale, il approuva le 27 juin 1919 dans une lettre à Raymond Péricat*, qui fut interceptée par la police et détermina sa mise sous surveillance, les réflexions de Constant Bougon* parues dans le numéro du 21 juin de la publication du Comité de la IIIe Internationale à propos des activités du Comité de défense syndicaliste. Il affirmait son désir de voir fusionner ces deux organismes et marquait d’autre part son désaccord personnel avec les orientations du comité en faveur de l’union libre, de la suppression du gouvernement et de la devise « ni Dieu, ni maître ». Faisant référence à Spinoza, il écrivait : « Nous allons au Parti communiste socialiste pour réaliser une transformation politique économique déterminée et cela indépendamment des conceptions philosophiques ou religieuses. »

Pierre Trichard s’était marié à Hyères (Var) le 9 février 1922 avec Joséphine Berre.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article133117, notice TRICHARD Pierre dit MAUR Pierre par Maurice Moissonnier, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 14 juillet 2013.

Par Maurice Moissonnier

SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 4 M/4-534. — Renseignements recueillis par M. Rault.

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