VALEYRE Henri

Électricien, Henri Valeyre, militant socialiste, fut candidat au conseil municipal d’Oyonnax (Ain) sur la liste de René Nicod* aux élections des 30 novembre et 7 décembre 1919 mais ne fut pas élu. Il appartint à la commission administrative de la Fédération socialiste de l’Ain dès avant mars 1920. Acceptant — comme Nicod — la décision du congrès de Tours, Henri Valeyre devint membre de la commission administrative fédérale communiste lors de sa constitution le 10 février 1921 et en resta membre jusqu’à mars 1923. Il était également membre du conseil d’administration de la section d’Oyonnax de la Libre pensée lors de la reconstitution de celle-ci en septembre 1920.

En 1921, la ville d’Oyonnax, dont Nicod était devenu maire, le nomma économe de l’hôpital d’Oyonnax. Mais le rapport de l’inspecteur des finances qui fut à l’origine de la révocation en décembre 1922 de Nicod et de son adjoint Jean-Marie Candor*, mentionnait spécialement de prétendues irrégularités dans l’administration de l’hôpital. Il semble que les rapports entre Valeyre et la municipalité furent tendus après ces événements. Henri Valeyre fut exclu de la cellule d’Oyonnax en avril 1927 pour « attitude anticommuniste ».

Installé comme commerçant à Albigny-sur-Saône (Rhône), où il épousa sa seconde femme en 1931, Henri Valeyre y fut élu conseiller municipal aux élections de mai 1935 et devint maire jusqu’à ce qu’il soit remplacé par une délégation spéciale en 1941.