Né le 9 novembre 1892 à L’Anse Bertrand (Guadeloupe), mort le 24 novembre 1944 à Flossenburg (Allemagne) ; employé municipal à Tarbes (Hautes-Pyrénées) ; militant syndicaliste CGT ; résistant.
Employé municipal à Tarbes (Hautes-Pyrénées), André Valmy était en 1933 secrétaire adjoint de l’Union départementale CGT. Il en devint secrétaire administratif en février 1934. Avec Alfred Nigou*, il fut élu le 9 février 1936, secrétaire adjoint de la CGT réunifiée, le secrétaire général étant Jean-Paul Barbé*. Il assura la gérance du Syndicaliste d’Armagnac-Bigorre en 1938.
Commis principal de mairie, membre des réseaux tarbais "Édouard" et « Scientist », FFI, André Valmy fabriquait des faux papiers. Il fut arrêté par la Gestapo le 16 novembre 1943 et interné à la prison Saint-Michel de Toulouse. Transféré à Fresnes en décembre 1943, il fut déporté en janvier 1944 à Buchenwald (Allemagne) puis, en avril 1944, à Flossenburg où il mourut. Il fut décoré à titre posthume de la médaille de la Résistance et la qualité de « déporté-résistant » lui fut reconnue. Voir Faustin Soubeste*.
Son fils, grand champion d’athlétisme, était né à Tarbes. Une aire de jeux de cette commune porte le nom de "Valmy".
SOURCES : Le Syndicaliste des Hautes-Pyrénées, 1933-1934. — Le Syndicaliste d’Armagnac-Bigorre, 1938. — La Voix du peuple, mars 1936. — Arch. Ministère des Anciens combattants.