VANOVERMEIR Théodore

Orphelin de père à l’âge de sept ans, Théodore Vanovermeir fut ouvrier, puis artisan ébéniste. Secrétaire du syndicat des ébénistes de Roubaix, il devint membre du bureau national de la Confédération générale de l’Union des maîtres-artisans. Membre du Parti socialiste SFIO depuis 1920, il fut élu conseiller municipal de Roubaix en 1925 et fut constamment réélu par la suite. Il s’intéressait également aux Amicales laïques et fut administrateur de la coopérative « La Paix ».

Adjoint au maire de 1940 à 1942, il fut révoqué en raison de la nationalité belge de son père. Théodore Vanovermeir participa activement à la Résistance : il aida des aviateurs alliés abattus au-dessus de la région Nord, ainsi que des réfractaires au Service du travail obligatoire. Il fut également l’un des agents du réseau « Action 40 » et se chargea en particulier de la liaison entre la Résistance socialiste et Jean Lebas* pendant l’incarcération de celui-ci, successivement dans les prisons de Loos-lez-Lille et de Saint-Gilles (Bruxelles).

Réélu adjoint au maire de Roubaix à la Libération, Théodore Vanovermeir conserva cette fonction jusqu’en 1947.

Son fils , Roger était membre du réseau Action 40. Il fut déporté de mai 1943 à mai 1945 (Dachau, Buchenwald, Struthof, Neu Bremen) puis fut militant laïque (Président FCPE et membre du bureau national au coté de Jean Cornec) et conseiller municipal socialiste de Roubaix.