Par Justinien Raymond
Né le 24 juin 1877 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), mort le 10 avril 1927 à Paris ; ouvrier coupeur en chaussures, puis représentant de commerce ; militant socialiste ; conseiller municipal de Paris.
J.-B. Varenne gagna sa vie tout jeune comme employé de commerce, puis exerça le métier de coupeur en chaussures dans sa ville natale avant de s’établir à Paris comme représentant de commerce. Devenu militant socialiste, il ne perdit pas contact avec le Puy-de-Dôme et en représenta la fédération aux congrès nationaux, à Nancy (1907), en compagnie de Costes et de Pradel ; à Toulouse (1908), à Saint-Étienne (1909), avec Dessaigne ; à Nîmes (1910) ; à Saint-Quentin (1911) et à Amiens (1914). Ayant quitté le commerce pour le journalisme, Jean-Baptiste Varenne devint, avant la Première Guerre mondiale, rédacteur à Messidor puis administrateur de ce journal. Il occupa ensuite, pendant six ans, les fonctions de secrétaire de rédaction à l’Humanité. Il fonda le journal hebdomadaire le Montmartrois et dirigea la Montagne, journal quotidien socialiste de province.
En 1911, J.-B. Varenne succéda à Henri Turot, démissionnaire, comme conseiller municipal du quartier des Grandes-Carrières (XVIIIe arr.). Il fut réélu en 1912 par 6 144 voix et en 1919 par 8 406 sur 23 030 inscrits. Il fut longtemps secrétaire du groupe socialiste à l’Hôtel de Ville où il siégea jusqu’à sa mort.
Varenne avait été réélu le 3 mai 1925 conseiller municipal du quartier des Grandes-Carrières à Paris (XVIIIe arr.). Il siégea jusqu’à sa mort.
Par Justinien Raymond
SOURCES : Arch. Nat. F7/13017. — Arch. Dép. Seine, DM3 ; vers. 10451/76/1. — Nos édiles, op. cit. — Bibl. Nat. : 4° Ln 25/667 (2), p. 104. — Comptes rendus des congrès socialistes. — Hubert-Rouger : Les Fédérations socialistes III, p. 184 et 186, La France socialiste, p. 403.