VASSEUR Robert, Louis

Né le 12 mai 1899 à Viarmes (Seine-et-Oise, Val-d’Oise)), fils d’un « caoutchoutier » et d’une couturière, Robert Vasseur habitait à Billancourt (Seine). Ouvrier tourneur, militant CGTU, il était en 1924 membre de la cellule des jeunes communistes de Renault (voir François Chasseigne*). En 1925, il devint secrétaire du XXXVe rayon des JC. En 1926, prenant la parole lors d’une réunion du personnel des usines Citröen, il incita les ouvriers à s’organiser dans les Comités d’unité prolétarienne. Un an plus tard, Vasseur était chargé du bulletin intitulé le Jeune bolchevik de chez Renault. En 1928, il fut exclu de l’Union syndicale unitaire de la Métallurgie de la région parisienne et du Parti communiste.

Adhérent au Parti socialiste national de Gustave Hervé*, Robert Vasseur en devint un propagandiste actif. En 1930, Robert Vasseur tirait ses ressources de ses fonctions de secrétaire du syndicat unioniste des travailleurs de la Métallurgie de la région parisienne, organisation créée en avril 1929 à l’instigation de G. Hervé et favorable à l’association Capital-Travail, et de permanent au siège de la section de Boulogne-Billancourt de cette organisation (voir Henri Bourgoin*). Ce syndicat publiait Le Mécano français.

Robert Vasseur fut pris à parti dans un rapport en 1931 transmis à l’IC qui dénonçait Le Bolchevik de chez Renault comme une feuille patronale : « En 1927 la direction policière de Renault fit éditer un faux numéro du journal d’usine de la cellule communiste. [..] Ce journal appelait les ouvriers à manifester contre l’assassinat de Sacco-Vanzetti [...] contre l’ambassade de l’URSS. [...] Il est établi que ce journal provocateur avait été confectionné en grande partie par le provocateur Vasseur, ancien membre de la JC, ancien secrétaire du rayon de la JC. »

En 1932, il figura sur la liste noire du PC ainsi que son frère René, Jean Vasseur, ancien membre de la JC et ancien employé à l’Humanité.

Robert Vasseur mourut le 16 août 1964 à Chaville (Seine-et-Oise).