Par Justinien Raymond
Né le 18 avril 1867 à Niort-la-Fontaine (Mayenne) ; forgeron ; socialiste ; adjoint au maire puis conseiller général de Levallois-Perret (Seine).
Fils d’un jardinier et d’une tisseuse, Valentin Vendrin commença par militer au Parti radical à Lisieux (Calvados). Il vint en 1896 à Paris et adhéra alors au POSR. Il entra au conseil municipal de Levallois-Perret (Seine) à l’issue des élections de 1904 et siégea jusqu’en 1906 comme premier adjoint au maire. Également coopérateur, syndicaliste, il payait de sa personne dans les manifestations et fut blessé en 1910, d’une balle de revolver, au cours d’échauffourées avec les nationalistes.
En 1904, Vendrin fut élu conseiller municipal et adjoint au maire de Levallois-Perret (Seine). En 1912, Vendrin brigua un siège au conseil général de la Seine, fut élu et retrouva quelques jours plus tard ses fonctions de premier adjoint à Levallois-Perret. Réélu au conseil général le 23 novembre 1919 (il obtint 27 % des inscrits) contre M. Fournier, républicain de gauche, il conduisit la liste socialiste aux élections municipales des 30 novembre et 7 décembre 1919. Bien qu’ayant obtenu le plus grand nombre de voix, il ne fut pas proclamé maire mais resta premier adjoint. La première magistrature municipale revint à Louis Rouquier*. Cette répartition des fonctions correspondait vraisemblablement à un désaccord politique car, l’année suivante, Vendrin signa la motion Blum-Paoli et fit partie de la minorité de conseillers (onze sur trente-quatre) qui refusèrent de rejoindre le Parti communiste. Il fut membre suppléant de la CAP du Parti socialiste SFIO en 1923-1924.
Réélu conseiller municipal le 10 mai 1925 sur la liste conduite par le maire sortant, Vendrin retrouva son siège au conseil général le 21 juin 1925 et le 21 juin 1929. Il en fut son secrétaire puis son vice-président.
Par Justinien Raymond
SOURCES : Arch. Dép. Seine, DM3, D3 M2 ; vers. 10451/76/1. — Bibl. Nat., Notes biographiques..., op. cit. — Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes III, p. 226. — L’Avenir de Levallois, 24 janvier 1925. — L’Humanité, 1919. — Dict., t. 15. — Arch. Com. Levallois-Perret.