Adhérant aux Jeunesses communistes dès leur création, Verdier milita également au Parti communiste, durant douze années. Secrétaire de sa cellule, il fut également membre du bureau du sous-rayon et du comité de rayon du Xe arr. de Paris. Il fut suspendu pour six mois, le 1er avril 1933, et l’Humanité publia le 8 décembre une note du comité central l’excluant définitivement. Verdier défendait à cette époque des positions sur le Front unique avec les socialistes qui étaient proches de celles des trotskystes. Il devait les rejoindre et militer au Parti ouvrier internationaliste en 1936. Il était, en septembre de la même année, responsable de cette organisation dans le Xe arr.
SOURCES : La Vérité, 22 décembre 1933. — La Lutte ouvrière, 19 septembre 1936. — Liste noire du PC, 1934.