VERDIER Pierre

Né le 7 avril 1893 à Saint-Mexant (Corrèze), mort le 17 mai 1959 à Saint-Mexant ; cultivateur ; militant syndicaliste paysan ; militant socialiste, puis communiste (1920) ; conseiller municipal.

Fils de cultivateurs, Pierre Verdier fréquenta l’école primaire pendant six ans et obtint le CEP. Il partit travailler en 1910 dans l’Aisne puis à Paris où il fut ouvrier chaudronnier jusqu’à la Première Guerre mondiale. Réformé, il ne fut pas mobilisé et travailla à la Manufacture d’armes de Tulle jusqu’en 1918. La guerre terminée, il revint à Saint-Mexant et exploita la propriété de ses parents qu’il agrandit.

Radical puis membre du Parti socialiste, Pierre Verdier lutta en 1920 pour l’adhésion à l’Internationale communiste. Il eut de la sympathie pour Souvarine et la gauche du Parti communiste. En octobre 1923, il appartint au Conseil paysan créé à l’issue de la conférence internationale tenue à Moscou et, en France, préconisa la création de syndicats de paysans travailleurs qui n’existaient alors que dans deux ou trois départements. En 1934, il militait toujours avec Marius Vazeilles* à la Confédération générale des paysans travailleurs (CGPT). Verdier participa activement à la vie du Parti communiste. Il fut élu conseiller municipal en 1935.

En 1939, Pierre Verdier rejoignit les organisations clandestines du PC. En 1944, il fut l’un des promoteurs des Comités de défense paysanne.

Pierre Verdier fut pendant longtemps conseiller municipal communiste de Saint-Mexant.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article134067, notice VERDIER Pierre , version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 14 mars 2011.

SOURCES : RGASPI, 495 270 2787, 26/10/1937 Saint Mexant (Corrèze), classé A. — Philippe Hanen, Le PC et la SFIO pendant le Front Populaire en basse et moyenne Corrèze (1934-1939), Mémoire de Maîtrise, Paris I, 1975.

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