VERGNOLE Léon

De 1927 à 1929, Léon Vergnole fut secrétaire du syndicat CGTU de l’usine Fouga à Béziers (Hérault). Il assista au IVe congrès de la CGTU (Bordeaux, septembre 1927) comme délégué de la Fédération des Métaux. A la fin de 1929, il était secrétaire adjoint de la 10e Région CGTU et membre du bureau régional du Parti communiste. Licencié de chez Fouga vers 1930, il alla travailler dans une autre entreprise, puis se trouva en chômage. Il fut appelé à gérer la coopérative communiste de Nîmes, « La Maison du Prolétariat », en 1935. Il devint aussitôt secrétaire général du rayon communiste de Nîmes qui groupait quatorze cellules et 294 adhérents (voir André Costes). Il écrivit dans les Cahiers du bolchevisme du 1er janvier 1932 un article, « Liquidons l’esprit de groupe dans le Secours rouge » dans lequel il s’en prenait à Citerne qui lui répondit d’ailleurs dans la même revue, le 1er février suivant.

En novembre 1935, Léon Vergnole fut victime d’une agression fasciste et sérieusement blessé. En 1936, candidat du PC aux élections législatives dans la 2e circonscription de Nîmes, il obtint 3 693 voix sur 22 143 inscrits. Il se désista pour le député sortant socialiste, Léon Silvestre, qui fut réélu. Il fut présenté en octobre 1937 aux élections du conseil général du Gard dans le canton de Vauvert. Il était alors secrétaire de la section communiste de Nîmes et l’était encore quand il fut arrêté le 4 mars 1939 pour propagande subversive. Interné à la citadelle de Sisteron, il fut blessé au cours de son évasion.

En avril 1945, Léon Vergnole fut élu maire de Nîmes sur la liste du Bloc républicain populaire. Les listes qu’il conduisit en 1947 et 1953 furent battues. De décembre 1946 à novembre 1948, il fut conseiller de la République.