VERNAT Georgette [née BOMBIN, Magdeleine,Georgette, Élise]

Fille d’un ouvrier meunier, victime de la Grande Guerre, Georgette Bombin, reconnue pupille de la Nation en 1920, entra à l’Ecole normale d’institutrices de Privas (Ardèche) en 1929. Elle devint institutrice à partir de 1930 dans des classes uniques de hameaux (Soutron à Arcens, Chosson à Colombier-le-Jeune de 1933 à 1936). Elle se maria en décembre 1935 à Tournon (Ardèche) avec Jean Vernet, iinstituteur, militant syndicaliste des “Amis de l’École émancipée“. Elle travailla à partir de février 1936 à Charnas puis à Vinieux. Ils furent nommés au Crestet en octobre 1937 sur un poste double puis à Saint-Barthélemy-le-Plain de 1938 à 1944.

Elle fut emprisonnée pendant trois mois aux Baumettes à Marseille au début de la guerre pour pacifisme. Selon certaines sources, elle fut révoquée de l’enseignement jusqu’à la Libération. Selon son dossier professionnel, aucune arrestation ni interruption de service ne furent notées.

Après la guerre, nommée institutrice à l’école de filles du Teil, elle enseigna à partir de 1950 au collège d’enseignement général du Teil avant d’être nommée au Groupement d’observation dispersé de Granges-les-Valence en 1962 où elle prit sa retraite trois ans plus tard.

Georgette et Jean Vernet militèrent dans le courant de l’École émancipée du Syndicat national des instituteurs et dans des organisations de la Fédération des œuvres laïques. Ils habitaient pendant leur retraite à Granges-lès-Valence.