VERNY Thérèse [VERNY Marie, Thérèse]

Fille d’un maréchal-ferrant, Thérèse Verny entra à l’École normale en 1902. Elle contribua à la fondation du syndicat de l’Enseignement et du Groupe féministe du Puy-de-Dôme en 1920. Elle adhéra aux Comités syndicalistes révolutionnaires et, en 1921, au Parti communiste. Elle écrivit dans la revue d’Hélène Brion, La Lutte féministe pour le communisme.
Elle fut secrétaire du groupe féministe réunissant une cinquantaine d’adhérents en 1924-1925. L’année suivante, elle devint trésorière du comité central des Groupes féministes de l’Enseignement, fonction qu’elle quitta en 1928. Elle siégea au conseil du syndicat CGTU de l’Enseignement en 1924-1925 et fut déléguée au congrès fédéral de 1923.

En juillet 1929, Thérèse Verny signa la motion du Finistère de la minorité syndicaliste de la Fédération : « Pour un syndicalisme révolutionnaire indépendant et agissant. » En juillet 1930, elle signa de même une motion (aux côtés notamment de Marie Guillot et Henri Fulconis) qui se prononçait pour l’indépendance de la CGTU, contre le « centralisme excessif », contre le « fonctionnarisme syndical », et pour le front unique.

Institutrice à Plauzat (Puy-de-Dôme) depuis le 1er janvier 1921, elle était considérée par les inspecteurs primaires comme « une très bonne institutrice, d’une grande conscience professionnelle, donnant un enseignement vivant ».

Les principales féministes dans le Maitron : https://maitron.fr/spip.php?mot192