Par Joceline Chabot
Au début des années vingt, Mademoiselle Vial, employée, adhéra aux syndicats professionnels féminins de Versailles. En 1922, avec Maurice Guérin* (voir Maurice Louis Guérin*) et Mademoiselle Jacobin, elle assura les cours de formation à la Semaine sociale régionale d’Amplepuis (Rhône).
Jusqu’au début des années trente, elle assista à de nombreux congrès de l’Union centrale des Syndicats professionnels féminins de l’Abbaye (CFTC). Elle s’intéressa tout particulièrement aux questions touchant la Mutualité et les Assurances sociales. En février 1932, lors de l’assemblée générale des syndicats féminins versaillais, elle présenta un rapport où elle rappela l’importance du mouvement syndical car : « A la base de la crise actuelle (..) on trouve un défaut d’entente entre les producteurs et les consommateurs, les producteurs créant de la surproduction. Si les professions avaient été mieux organisées, la crise aurait été moins forte. »
Par Joceline Chabot
SOURCES : La Circulaire confédérale, février 1922. — La Ruche syndicale, avril 1928, avril 1932.