VICTOR Léopold

Fils d’agriculteurs, Léopold Victor fit ses études à l’École normale d’instituteurs de Privas ; il exerça de 1890 à 1924 à Rocher (Ardèche) et se retira dans la petite sous-préfecture de Largentière où il adhéra à la section socialiste probablement sous l’influence d’Édouard Froment. Il accepta d’assurer le secrétariat de la Fédération SFIO de l’Ardèche, qui se reconstituait. Vers 1925 ou 1926, il fut remplacé par Pierre Prétou mais il resta secrétaire de la section socialiste de Largentière de 1925 à 1939 et fut l’un des artisans du succès d’Édouard Froment aux élections législatives de 1932.

Léopold Victor était entré au conseil municipal de Largentière et, après son élection à la députation, Froment lui abandonna son poste de maire que Victor occupa de juin 1932 à mai 1935. Il fut alors remplacé par Félicien Blanc* qu’il seconda en tant que premier adjoint jusqu’à sa révocation par le gouvernement de Vichy en 1942. Lorsqu’en prévision des élections législatives de 1936, Léonce Salles* avait pris à sa charge la reparution d’un hebdomadaire socialiste, Le Réveil populaire, il en avait confié la gérance à Léopold Victor.