Née en 1901, fille d’un mineur de Decazeville (Aveyron) ; syndicaliste ; socialiste puis communiste.
Yvonne Vidalenq était en 1919 la compagne du dirigeant syndicaliste de l’Aveyron, Guillaume Verdier. Sans être ouvrière de la métallurgie, elle siégeait au Comité directeur du syndicat des métallurgistes de Decazeville et collaborait à son journal, le Syndicaliste, y publiant des vers.
En avril 1920, elle assurait le secrétariat adjoint de l’Entente régionale des Jeunesses socialistes (Aveyron, Cantal, Lot). Quatre mois plus tard, elle fut déléguée au congrès des minoritaires des JS, à Paris. Elle signa en novembre 1920 l’appel du Comité de la IIIe Internationale en faveur de l’adhésion à cette Internationale (32e signataire de la motion Loriot-Souvarine).
Yvonne Vidalenq fut inculpée de « complot contre la sûreté de l’État », pendant les grèves de mai 1920. Arrêtée à Decazeville, le 13 mai 1920, elle resta un mois en prison. Cette même année, elle assura le secrétariat de la Fédération des locataires de Decazeville et de l’Aveyron et fut un temps responsable des Jeunesses communistes du département. Elle écrivit dans L’Avant-garde ouvrière et communiste, organe du Comité de l’Internationale communiste des jeunes, numéro du 9 octobre 1920.
Y a-t-il un rapport avec Vidaleincq, communiste oppositionnel en 1925 et 1926 ?
SOURCES : Arch. Nat., F7/12974. — D. Reid, « Guillaume Verdier et le syndicalisme révolutionnaire aux usines de Decazeville », Annales du Midi, avril-juin 1984. — Le Syndicaliste, 1919. — L’Éclaireur, 1920. — J. Varin, op. cit. — L’Humanité, 11 juin 1920. — Notes de Jacques Girault. — Notes de Julien Chuzeville.