VIEUX Charles, Adolphe

Par Pierre Broué

Né le 13 mai 1897 à Grenoble (Isère), fils d’un polisseur et d’une gantière, Charles Vieux, forgeron, militant communiste, était en 1921 secrétaire du syndicat des Métaux de Grenoble fonction dans laquelle il avait succédé à Alfred Lobel en 1920. Avec les militants rassemblés autour de Jean David, il participa à la mise à l’écart des militants venus au communisme à travers le syndicalisme révolutionnaire.

Licencié pour faits de grève, Charles Vieux travailla ensuite pendant plusieurs années dans une droguerie, assurant simultanément les fonctions de secrétaire de l’Union locale CGTU de Grenoble et de membre du bureau de l’Union départementale. En juin 1925, il fut arrêté alors qu’il collait des affiches contre la guerre du Rif mais ne fut pas poursuivi. En 1926, il fit partie du bureau de l’Union régionale unitaire. En 1927, il entra comme forgeron à l’usine Soulage et abandonna le secrétariat de l’UL pour devenir trésorier de l’URU à la place de Rigal. Il était considéré par la police comme l’un des principaux cadres du PC à Grenoble mais disparut du nombre des militants en vue lors de la réorganisation effectuée par François Campiglia.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article134523, notice VIEUX Charles, Adolphe par Pierre Broué, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010.

Par Pierre Broué

SOURCES : Arch. Dép. Isère, 77 M 1, 2, 167 M 5. — G. Bouchet, Le PC dans l’Isère 1923-1925, TER, Grenoble, 1972.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable