VIGNALS Georges

Vérificateur des contributions indirectes, Georges Vignals était secrétaire de la section socialiste de Vierzon-Ville (Cher) en 1920. Il rejoignit le Parti communiste. Deux ans plus tard, il dirigeait le syndicat départemental des contributions indirectes. Vignals siégeait au conseil fédéral de l’ARAC en 1924. Il s’écarta un temps du PC et créa avec Camille Reduron un journal dissident, La Riposte, « hebdomadaire indépendant, uniquement au service de la Vérité », qui parut en mai-juin 1925.

En 1937, Georges Vignals, inspecteur des contributions indirectes à Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher) fut candidat au conseil d’arrondissement dans le canton de Mennetou-sur-Cher et obtint 189 voix sur 1 468 suffrages exprimés.

Nommé en 1941 contrôleur des contributions indirectes à Chauvigny qu’il quitta peu après pour prendre sa retraite, Georges Vignals fut arrêté par la gendarmerie dans l’Indre et fut interné au camp la Haute-Barde (Loir-et-Cher) puis de de Saint-Paul-d’Eyjeaux (Haute-Vienne) d’où il s’évada. Caché à Aigueperse (Creuse), à Arthon (Indre) puis dans la ferme de Georges Pirot, il y rédigea les tracts tirés sur place par une imprimerie clandestine. En 1943, il édita un journal intitulé La Riposte des patriotes de l’Indre. Menacé d’arrestation, il partit en Dordogne au mois d’octobre 1943 puis revint dans l’Indre vers août 1944.

A la Libération Georges Vignals dirigea le Front national à Châteauroux (Indre). Il fut candidat aux élections cantonales de Mennetou-sur-Cher en 1951.