Né en 1875, ouvrier mobilisé pendant la guerre à l’usine Brunon-Valette de Rive-de-Gier (Loire), Benjamin Vincent, domicilié à Firminy, fut arrêté le 22 mars 1918 pour distribution de tracts pacifistes à des soldats. On trouva sur lui une lettre de Vincent Léon, son neveu, alors au front, qui s’exprimait ainsi : « Espérons que nous leur ferons payer cher la boucherie qu’ils ont organisée pour faire massacrer la classe ouvrière qui devenait trop clairvoyante. »
SOURCE : Notes de G. Raffaëlli d’après le contrôle postal (Vincennes).