Par Maurice Moissonnier
Né le 6 décembre 1916 à Givors (Rhône) ; métallurgiste ; militant syndicaliste CGTU ; militant communiste ; conseiller municipal ; résistant.
Fils d’un tourneur sur métaux, Jean Vinson adhéra à dix-sept ans aux Jeunesses communistes et, en 1936, devint secrétaire du groupe givordin des JC. En même temps, il militait à la CGTU et assumait les responsabilités de secrétaire du syndicat de son entreprise. Il fut appelé au service militaire en 1937 et ne retrouva la vie civile qu’en juin 1940. Il n’adhéra au Parti communiste qu’en 1943, dans la clandestinité, et exerça dans les rangs des FTP une responsabilité locale entre 1943 et 1944. Découvert par la Gestapo, il échappa de justesse à l’arrestation le 7 juin 1944, tandis que sa maison était incendiée et que son frère était déporté.
Membre du comité local de Libération, président du groupement des sinistrés, Jean Vinson fut élu, au lendemain de la guerre, conseiller municipal de Givors, sur la liste conduite par Camille Vallin, le premier maire communiste de cette ville.
Par Maurice Moissonnier
SOURCE : Rens. du militant.