VOL Lucien

Domicilié à Colombes (Seine), Lucien Vol, employé au service comptabilité de la Société générale, était secrétaire de la section socialiste de Marly-le-Roi (Seine-et-Oise). Il signa la motion des « reconstructeurs » en vue du congrès de Tours puis adhéra au Parti communiste dès sa fondation et contribua à créer les sections de Port-Marly, Bougival et Marly.

En 1921-1922, Lucien Vol devint secrétaire de la section de Marly, assisté de Félix Thuret, maçon et du cafetier Laurent, du Café de l’abreuvoir. Resta-t-il communiste ? On peut en douter. Il fut en effet militant de la CGT et non de la CGTU.

Au début des années vingt, il fut l’un des responsables de la Fédération nationale des employés de la Finance. En 1923, il appartenait à son conseil national et, lors du congrès tenu en octobre 1923, il fut élu secrétaire général (voir Honoré Gazagnaire). La même année, il appartenait à la commission de contrôle de la CGT. En 1925, il présenta le rapport moral qui fut approuvé à l’unanimité mais il semble avoir abandonné ses fonctions pour des raisons de santé. Il fut membre suppléant du Conseil national économique de 1925 jusqu’à sa démission le 16 novembre 1927.

En janvier 1923, Lucien Vol avait été élu à la commission exécutive de l’Union des syndicats de la Seine.

En 1936, il était secrétaire du syndicat national des employés de Banque dont Gaston Piquet était le trésorier. Fondé en juin 1936, le syndicat comptait en août 4 200 adhérents dont 364 femmes.