Par Jean Maitron, Claude Pennetier
Né le 6 juillet 1892 à Genève (Suisse), typographe, communiste.
« Français par réclamation », son père étant originaire du Liechtenstein et sa mère allemande, Jules Walch (parfois écrit Walsch), typographe, habitait à Strasbourg (Bas-Rhin). Depuis 1929, il était secrétaire de la Région communiste d’Alsace-Lorraine. Il se confond vraisemblablement avec Walsth qui avait envoyé, en février 1928, un rapport sur la situation politique en Alsace-Lorraine.
En 1932, Jules Walch entra au comité central du PC, à l’issu du VIIe congrès (Paris, 11-129 mars 1932). Il fut candidat aux élections législatives dans la 2e circonscription de Strasbourg contre Jean-Paul Mourer*, et obtint 710 voix sur 18 512 inscrits au premier tour. La Vie socialiste du 14 mai 1932 citait cette circonscription parmi celles où le candidat communiste, par sa présence, aurait empêché la victoire d’un socialiste SFIO. Pendant la campagne électorale, lors d’un meeting à Mulhouse (Haut-Rhin), Jules Walch avait traduit en dialecte alsacien le discours de Jacques Duclos*.
Il était alors secrétaire du rayon communiste du Bas-Rhin qui comptait 26 cellules et sections locales, groupant 650 adhérents environ. Il était secondé par Georges Wodli*, secrétaire adjoint, Augustine Walch*, son épouse, trésorière et Frédéric Fassnacht*, trésorier adjoint.
Il signa deux articles dans les Cahiers du bolchevisme : en 1933, « Sur quelques problèmes d’organisation en Alsace-Lorraine » (avec François Billoux*) et en 1934, « Vers le Front populaire en Alsace-Lorraine ».
Par Jean Maitron, Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Nat. F7/13130 et 13261. — BMP, Mfm n° 304. — La Vie socialiste, 14 mai 1932. — Cahiers du bolchevisme, 15 juin 1933 et 15 novembre 1934. — Notes de Jacques Girault.