WEBER Jean

Né le 24 septembre 1909 [n.c.e.c.] à Briou (Loir-et-Cher), fils d’un percepteur, Jean Weber, agent technique du cadastre de Blois de 1932 à 1937, fut secrétaire des Jeunesses radicales. Il était également secrétaire du syndicat des employés de banque et de bureau et devint membre de la commission exécutive de l’Union départementale CGT après le congrès du 29 décembre 1935. D’après le rapport moral de l’UD de décembre 1936, il avait siégé à la commission départementale d’arbitrage aux côtés de Charles Talamas* et Élie Deniau*, avait représenté l’UD aux réunions du comité départemental de Rassemblement populaire à Thore et à Blois ainsi qu’au meeting à la mémoire de Roger Salengro*. Secrétaire général et membre de la commission exécutive de l’Union locale de Blois, Jean Weber, réélu le 4 avril 1937, devint secrétaire et permanent de l’UD-CGT après la démission de Charles Talamas, le 31 juin 1937, et représenta l’UD lors de la signature de conventions collectives et dans les commissions d’arbitrage des conflits. En 1936 et en 1938, il était vice-président du Centre de liaison départemental des associations pacifistes de Loir-et-Cher et adhérant au RUP. Le 27 juillet 1939, à l’assemblée générale de l’Union locale CGT de Blois, Jean Weber présenta le rapport moral de l’UL et l’ordre du jour proposé par Georges Larcade* approuvant la politique de fermeté face envers l’Allemagne.

Radical et franc-maçon, puis adhérent au Parti communiste, probablement depuis 1938, secrétaire départemental du PC en 1939, il se rallia au gouvernement de Vichy et René Belin* lui confia des responsabilités dans la corporation du Bois. Jean Weber ne revint pas à Blois après la guerre.