WECKSTEEN Raymond, Arthur, Voltaire, [parfois WECKSTEIN]

Né le 24 novembre 1896 à Houplines (Nord), fils d’un tisseur, Raymond Wecksteen était ferreur en voitures. Domicilié à Paris avant 1928, il abandonna sa profession pour se consacrer à ses activités syndicales. Membre de la CE de l’Union syndicale CGTU des travailleurs de la Métallurgie de la Région parisienne, il en devint le secrétaire-trésorier aux côtés d’Alfred Costes (voir Alfred Marie Costes), Lucien Laroulandie et Lucien Monjauvis. En 1929, Raymond Wecksteen fut présenté par celle-ci aux élections prud’homales. Le 4 novembre, il fut élu conseiller prud’homme dans la cinquième catégorie de la métallurgie, par 247 voix (orthographié Weckstein, dans l’Humanité du 4 novembre 1929). Il n’avait pas de candidat confédéré face à lui. Réélu en 1932, par 252 voix, il fut représenté aux élections prud’homales du 3 novembre 1935, comme candidat commun CGT-CGTU, et fut réélu par 344 voix.

Raymond Wecksteen appartenait aussi à la cellule 384 constituée par le personnel de la Syndicale-Taxi, rattachée au 8e rayon de la Région parisienne du Parti communiste.

En 1940, il fut interné au camp de Saint-Paul-d’Eyjeaux (Haute-Vienne), et fut libéré vers le 12 octobre 1941, avec 45 autres syndicalistes par décision du gouvernement de Vichy. Sous l’occupation, il signa la Deuxième « lettre ouverte » aux ouvriers communistes qui fut publiée à la fin du printemps 1942 par Marcel Capron (voir Marcel Albert Capron). Il aurait alors fait partie du comité central du Parti ouvrier et paysan français.

Le 11 septembre 1920, Raymond Wecksteen s’était marié à Paris, 11e arrondissement, avec Germaine Colombe Cordenier. Il s’était remarié le 18 septembre 1946, à Rosiéres en Santerre (Somme) avec Flore Raymonde Berghe. Il mourut le 8 avril 1968 à Armentières (Nord).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article135260, notice WECKSTEEN Raymond, Arthur, Voltaire, [parfois WECKSTEIN] , version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 4 avril 2017.

SOURCES : Arch. Nat. F7/13771. — Arch. PPo. 321 (décembre 1930). — Agendas de la BT Paris. — « Deuxième lettre ouverte » aux ouvriers communistes (1), Parti ouvrier et paysan français, fondateur M. Gitton, 32 p. s.d. (printemps-été 1942).. — L’Humanité, du 14 mars 1928, du 4 novembre 1929, du 31 octobre 1935, du 4 novembre 1935. — L’Appel du Centre (N°43) du 13 octobre 1941. — notes de Gilles Pichavant. — État civil.

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