WINTERMANTEL André

Par WINTERMANTEL André, Louis

Né le 6 avril 1900 à Paris (XIe arr.), mort le 22 juillet 1971 à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) ; employé du gaz puis cadre GDF ; syndicaliste CGT, administrateur suppléant du CCOS.

Fils de Jules, horloger, et de Victorine Garnier, s.p., il s’était marié le 10 avril 1926 à Paris (XIIIe arr.) avec Marcelle Désir.

Employé à la Compagnie du gaz de Paris, André Wintermantel, l’un des dirigeants de la section syndicale des employés, était début 1933 secrétaire adjoint du syndicat de cette entreprise. En juillet-août 1934, il en devint secrétaire général. Il avait été élu en octobre 1933 à la commission administrative de l’Union des syndicats CGT de la région parisienne sur la liste Arnould Barreyre avec 224 voix sur 415 suffrages. Il fut élu suppléant sur la liste Gaston Guiraud* (voir Gaston Guiraud, dit P’tite Gueule*) à la commission exécutive après le congrès de fusion qui eut lieu les 18 et 19 janvier 1936.

André Wintermantel assista aux XIIIe, XIVe et XVe congrès de la Fédération CGT de l’Éclairage qui se tinrent respectivement à Pau (6-8 septembre 1934), Toulouse (28-29 février et 1er mars 1936) et Lyon (juin 1937) et fut chaque fois élu au comité fédéral. Sans doute était-il proche du « noyau » de La Révolution prolétarienne. Avec Clément Delsol, il dénonça dans le numéro du 30 août 1939 du journal Syndicats, le Pacte germano-soviétique comme une « trahison ». Le 5 novembre 1939, il fut élu trésorier fédéral du syndicat constitué après l’exclusion des unitaires, en remplacement de Henri Surugue qui devint archiviste. Selon les chiffres qu’il présenta le 20 mars 1941, la Fédération « légale » de l’Éclairage aurait placé 10 215 cartes en zone occupée et 7 500 en zone libre ; elle aurait donc eu près de 18 000 adhérents alors que B. Weiss (La Fédération légale de l’Éclairage CGT, op. cit.) propose une estimation variant entre 64 000 et 76 000 pour l’année 1937. . En 1940, il était inspecteur à la Compagnie du Gaz de Paris et résidait à Saint-Maur, 60 avenue du Bois Guimier.

Après la Seconde Guerre mondiale, André Wintermantel refusa la scission de 1947 et resta à la CGT. En 1949, il fut élu comme cadre, administrateur suppléant du Conseil central des œuvres sociales (CCOS). Il était alors inspecteur principal du centre de Paris de Gaz de France, président de la section Paris-Gaz et du groupe gazier parisien de l’Union des associations familiales.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article135388, notice WINTERMANTEL André par WINTERMANTEL André, Louis, version mise en ligne le 25 septembre 2013, dernière modification le 25 septembre 2013.

Par WINTERMANTEL André, Louis

SOURCES : : Archives de la PP, 77W/139/112361. — Le Travailleur parisien, octobre-décembre 1933, janvier-mars 1936. — Notes de René Gaudy et de Gilles Morin. — B. Weiss, La Fédération légale de l’Éclairage CGT (1936-1944), mémoire de maîtrise, Paris VII, 1995. — État civil.

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